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Elizabeth Eley:
Mon inspiration

L’inscription « Honoré-Beaugrand » dans une station de métro de la ligne verte, à Montréal.

Depuis que je vis à Montréal, j’emprunte la ligne verte pour aller au travail ou à l’Université. Pour retenir mon itinéraire, j’utilise la phrase « c’est un honneur d’aller au travail ». Elle me touche car je crois en la dignité d’un travail utile, même si tout le monde n’a pas accès à un emploi équitable. Chaque fois que je passe devant ce panneau en allant à Concordia, je me rappelle mon aspiration à militer pour des emplois plus dignes et plus équitables, surtout pour les plus démunies. Photo : Elizabeth Eley.

Quelle incidence la divulgation de renseignements potentiellement stigmatisants en milieu de travail exerce-t-elle sur la qualité des relations professionnelles, du soutien professionnel et de l’évaluation du potentiel de leadership?


Au cours de ma carrière dans le domaine des ressources humaines et du recrutement, j’ai pu observer une importante ségrégation raciale et sexuelle dans diverses professions, ce qui m’a amenée à m’interroger sur les barrières structurelles qui empêchent certaines personnes ne serait-ce que d’obtenir une entrevue d’embauche. En outre, j’ai réalisé que le processus d’entrevue, souvent considéré comme le moyen par excellence d’évaluer des candidatures, reproduisait fréquemment les stéréotypes et les préjugés au lieu de permettre de déterminer les personnes candidates les plus qualifiées. Plus précisément, lorsque les personnes candidates divulguaient des informations sur leur famille, leur état de santé ou leurs responsabilités à titre de personnes aidantes, je me surprenais à porter en mon for intérieur des jugements sur leur aptitude à assumer certaines fonctions. Cette prise de conscience ainsi que l’absence de réponses sur les mesures qui pourraient être prises pour rendre le recrutement plus équitable m’ont incitée à entreprendre un doctorat dans ce domaine.

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