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Deux doctorants de l’Université Concordia reçoivent une bourse d’entrée doctorale d’excellence des étudiantes et étudiants noirs

Alicia Wright et Tristin Best, de la Faculté des arts et des sciences, font partie des premières personnes lauréates du programme de bourses
6 novembre 2024
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« La diversité de notre effectif étudiant fait notre force », déclare Pascale Sicotte, doyenne de la Faculté des arts et des sciences.

Les bourses d’entrée doctorales d’excellence des étudiantes et étudiants noirs de l’Université Concordia sont octroyées dans le cadre d’un programme panuniversitaire visant à soutenir les personnes noires candidates au doctorat. Offerts pour la première fois à l’occasion de l’année universitaire 2024-2025, les bourses sont assorties d’un montant annuel de 30 000 $ à 35 000 $ pour une durée pouvant aller jusqu’à quatre ans. Elles ont été conçues pour promouvoir l’excellence et le leadership parmi les chercheuses et chercheurs universitaires noirs.  

« La diversité de notre effectif étudiant fait notre force », déclare Pascale Sicotte, doyenne de la Faculté des arts et des sciences.  

« Par des initiatives telles que ces nouvelles bourses d’entrée doctorales, nous soutenons activement les étudiants noirs et l’excellence noire au niveau universitaire. Les bourses font partie des engagements que nous avons pris en réponse aux recommandations du groupe de travail du recteur sur le racisme contre les Noirs. Nous contribuons ainsi à transformer et à enrichir le bassin de talents destinés à la recherche, à l’enseignement universitaire et à la pratique professionnelle. » 

À la Faculté des arts et des sciences, les deux personnes bénéficiaires d’une bourse mènent des recherches portant sur des enjeux sociétaux de première importance. Voici un aperçu de leur parcours et de leurs recherches. 

« Je veux contribuer à faire de l’Université un milieu plus inclusif pour les autres étudiants de couleur. » 

 

Tristin Best 

Candidat au doctorat en psychologie 
 

D’où venez-vous, et comment s’est déroulé votre parcours universitaire?

Tristin Best : Je suis originaire de Calgary, mais je vis à Montréal depuis plus de 10 ans. J’ai entrepris mon parcours universitaire quelque peu tardivement. Après m’être inscrit en tant qu’étudiant libre à Concordia, je me suis dirigé en philosophie et j’ai ensuite obtenu un baccalauréat en neurosciences comportementales.  

Mon intérêt pour la recherche sur la démence m’a amené à poursuivre une maîtrise à l’Université McGill, puis je suis retourné à Concordia pour entreprendre un doctorat en psychologie clinique. 

Pourquoi avez-vous choisi Concordia? 

TB : Le programme de psychologie clinique de Concordia jouit d’une excellente réputation, et le fait de travailler avec Natalie Phillips en recherche sur la démence correspondait parfaitement à mes domaines d’intérêt. De plus, la diversité de Montréal rend l’expérience universitaire encore plus enrichissante. 

Sur quoi portent vos recherches? 

TB : J’étudie le lien entre la perte d’odorat et le déclin cognitif chez les personnes présentant un risque de maladie d’Alzheimer. Mes recherches explorent la manière dont les changements dans le cerveau, en particulier aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer, peuvent être liés au dysfonctionnement olfactif et au déclin cognitif; j’utilise la technologie de l’IRM pour faire mes observations. 

Que signifie pour vous le fait d’avoir obtenu cette bourse? 

TB : Cette bourse me permet de me concentrer pleinement sur mes recherches et ma formation clinique sans avoir à travailler à temps partiel en raison de pressions financières. Elle me donne également la liberté de m’investir dans d’autres projets importants, comme appuyer les efforts de Concordia en matière d’équité, de diversité et d’inclusion au sein du Département de psychologie. 

Quels sont vos objectifs pour les quatre prochaines années? 

TB : Je compte miser sur mes compétences en recherche et en travail clinique pour contribuer à faire de l’Université un milieu plus inclusif pour les autres étudiants de couleur. Je souhaite également mener des recherches approfondies en vue de faire progresser la compréhension de la démence et de la maladie d’Alzheimer. 

« Mon but est de concevoir des thérapies accessibles à des personnes issues de différents milieux socio-économiques » 


Alicia Wright 

Candidate au doctorat en sciences de la santé et de l’exercice
 

D’où venez-vous, et comment s’est déroulé votre parcours universitaire?

Alicia Wright : Je suis née et j’ai grandi à LaSalle. Habitée par une passion pour les sciences, le sport et la musique dès le début de mes études secondaires, j’ai été co-porte-parole de promotion à la remise des diplômes. J’ai éprouvé quelques difficultés lors de ma transition vers les études collégiales, mais j’ai terminé le programme de sciences de la santé (aujourd’hui appelé programme de santé et sciences de la vie) au Collège Vanier.  

J’ai plus tard obtenu un baccalauréat et une maîtrise en sciences de l’exercice à Concordia, avec spécialisation en thérapie du sport et en physiologie de l’exercice clinique. Je suis actuellement kinésiologue et coordonnatrice de la salle d’entraînement à l’École de la santé de l’Université, et j’ai décidé d’entreprendre un doctorat après avoir trouvé un sujet de recherche qui me convenait. 

Pourquoi avez-vous choisi Concordia? 

AW : J’ai vécu une excellente expérience à l’Université en tant qu’étudiante diplômée et membre du personnel. Quand j’ai obtenu un financement de quatre ans pour mener des recherches correspondant à mes champs d’intérêt – la promotion de la santé et l’activité physique –, je me suis dit que c’était le moment idéal pour entreprendre des études de doctorat. 

Sur quoi portent vos recherches? 

AW : Mes recherches portent sur le soulagement des lombalgies chroniques – l’une des principales causes d’invalidité dans le monde – par l’amélioration de la force et de la mobilité des hanches. Je mène une étude de 12 semaines consistant à comparer les effets de la marche en plein air et de la marche intérieure sur tapis roulant sur la mobilité des hanches et la lombalgie. Mon objectif est de concevoir des thérapies accessibles aux personnes issues de différents milieux socio-économiques. 

Que signifie pour vous le fait d’avoir obtenu cette bourse? 

AW : La bourse vient valider mon travail et me donne l’occasion d’apporter ma contribution à l’enseignement supérieur en tant que chercheuse noire. J’ai ainsi la possibilité d’avoir une influence à la fois dans le monde universitaire et dans ma communauté en plaidant pour un accès accru aux bourses pour les groupes sous-représentés. Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir été choisie comme bénéficiaire de cette bourse. 

Quels sont vos objectifs pour les quatre prochaines années? 

AW : Je souhaite apporter une contribution durable à la recherche en santé en améliorant les thérapies offertes pour traiter les maladies chroniques telles que la lombalgie. Je compte explorer la manière dont ces interventions peuvent bénéficier à diverses populations, y compris les communautés mal desservies, et trouver des solutions adaptées à des patients issus de différents milieux socio-économiques.  

En publiant des travaux de recherche porteurs de changement, en présentant des conférences à l’international et en obtenant un financement important, j’espère pouvoir apporter des améliorations déterminantes, que ce soit dans le cadre d’un poste postdoctoral à Concordia ou en contribuant à façonner les politiques nationales en matière de santé au sein de l’Agence de la santé publique du Canada.  


Apprenez-en davantage sur les bourses d’entrée doctorales d’excellence des étudiantes et étudiants noirs de l’Université Concordia.



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