Une philanthropie florissante
Lorsque Rose Reiter Goldberg, cert. 2e cycle 1981, B.A. 1987 et M.A. 1999, a célébré son 85e anniversaire en 2021, son mari Norman a créé la bourse Rose Reiter Goldberg d’études supérieures en philosophie à Concordia, afin de souligner la passion de sa femme pour le sujet. Chaque année, un boursier ou une boursière reçoit 1 000 $.
« Je souhaite aider les étudiants dans le besoin parce que j’ai déjà été dans une situation semblable, explique Mme Goldberg. Après un accident de voiture, mon père a été placé dans un établissement. Ma mère est devenue le seul soutien de la famille. En raison de notre revenu modeste, la priorité a été accordée aux études universitaires de mon frère, qui est devenu architecte. La création d’une bourse d’études doctorales témoigne de mon respect pour l’éducation et ma reconnaissance envers l’expérience de la vie qui m’a en fin de compte permis de me consacrer à ma passion, la philosophie. »
Mme Goldberg a obtenu ses trois diplômes à Concordia tout en élevant sa famille. Sa nouvelle bourse, qui remplace celle établie en 1987, constitue selon elle un devoir civique.
« Lorsque Norman et moi nous sommes mariés en 1956, j’enseignais à l’école primaire et je suivais des cours du soir à Sir George Williams, se souvient-elle. Il faisait beaucoup de sport. En fait, il a été le seul joueur du Québec au sein de la première équipe nationale de waterpolo, aux Jeux panaméricains de 1963, au Brésil. Nous nous sommes promis que nos enfants tireraient avantage de ce que chacun de nous faisait le mieux. Je m’occuperais de leur éducation et Norman, de leurs habiletés sportives. Ainsi, nous en ferions des personnes équilibrées. Chacun de nos cinq enfants est titulaire d’au moins un diplôme universitaire et a fait du sport de compétition durant sa jeunesse. »
Les Goldberg sont des philanthropes aguerris. La participation à la vie communautaire est l’un des principes directeurs de l’entreprise familiale, Main Florist, dont la fondation remonte à 1910. Ce commerce est exploité par la famille depuis quatre générations. Dès ses débuts comme donatrice à Concordia, Mme Goldberg a aimé avoir des nouvelles de ses boursiers et boursières, dont plusieurs partagent ses valeurs de service communautaire, d’équité et d’inclusion.
« Lorsque je faisais partie du Conseil national des femmes juives du Canada, raconte-t-elle, celui-ci a engagé – sans que je le sache – une personne de Concordia qui avait reçu une de mes bourses. Il est toujours très agréable de voir ce que ces étudiants et étudiantes deviennent. »
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