Le résultat a ébloui la foule présente et les millions de téléspectateurs, et ce, à peine huit mois après que PixMob eut été engagé par le Canadien de Montréal pour illuminer le Centre Bell à l’occasion d’une autre expérience immersive hors du commun durant les matchs à domicile du club, lors des éliminatoires de la coupe Stanley 2021.
« J’étais content de voir notre produit à Montréal, commente Vincent Leclerc. Dès le départ, nous avons bâti PixMob dans une optique internationale, sachant que pour survivre, nous devions réussir à l’étranger. Le fait d’être appelé à nous produire ici après avoir travaillé au Super Bowl de 2021, ainsi qu’auprès d’artistes de la trempe de Taylor Swift – ça faisait chaud au cœur. »
De bons moments à Concordia
Vincent Leclerc considère que son alma mater l’a aidé à façonner sa carrière : « Mes années à Concordia ont été déterminantes dans ma vie. J’étais inscrit à ce nouveau programme appelé arts numériques – qui mariait bien la technologie et la créativité. On y offrait d’ailleurs une majeure mixte en arts numériques et en informatique. »
« Pouvoir fusionner ces deux disciplines à Concordia en compagnie de collègues hyper brillants et d’excellents professeurs s’est révélé très inspirant. J’ai eu le privilège de travailler aux côtés de Joanna Berzowska (B. Bx-arts, 1995, professeure agrégée et ancienne directrice du Département de design et d’arts numériques). Elle a exercé une immense influence sur moi. », ajoute M. Leclerc, qui est retourné à Concordia pour y enseigner de 2006 à 2011. « J’ai aussi adoré le mélange des cultures qu’on y observe. Ce ne sont pas toutes les universités qui offrent une telle diversité. Ce fut une belle période de ma vie. »
Aujourd’hui, PixMob crée des expériences immersives au moyen de ses propres technologies et rehausse la participation du public à toutes sortes d’événements sur la planète, soit plus de 2 000 au dernier compte – des Jeux olympiques de Sotchi aux tournées musicales de grandes vedettes comme Shawn Mendes et Ariana Grande.
« J’ai toujours aimé travailler avec la lumière. En plus, j’adore voir la réaction des gens dans la foule, avoue Vincent Leclerc. C’était donc tout naturel pour moi de vouloir inventer des technologies rassembleuses. »