« Une grande partie de mon travail consiste vraiment à fusionner les univers du design et de la chorégraphie, » explique Peña, qui a également travaillé comme styliste en chef pour la marque de vêtements de luxe montréalaise Rudsak et est retournée à Concordia pour poursuivre sa maîtrise en design après avoir fondé AP&A, qui s’est produit au Canada, ainsi qu’en Allemagne, en Italie, en France, au Japon, au Mexique, en Inde et ailleurs.
Chez AP&A, Peña donne à son équipe les outils et la liberté nécessaires pour apporter leurs propres perspectives, valeurs et visions aux mondes chorégraphiques qu’ils créent. En décrivant son processus, elle le compare à la fabrication d’un biscuit en pain d’épices.
« Je propose un contenant, un cadre, mais ensuite les danseurs le remplissent avec leur propre point de vue. Le contenant, ma proposition chorégraphique, est comme un emporte-pièce : il reste reconnaissable, mais il est influencé par la négociation de ce que cet être humain et cet artiste apportent ou interprètent. »
L’objectif, dit-elle, est de montrer le chaos dans la danse — plutôt que de « rationaliser » les choses.
« Lorsque j’ai commencé l’école de design, j’ai été fascinée par la manière dont le design est conçu pour l’efficacité et la simplicité. On ne conçoit pas pour la complexité — on conçoit pour le minimalisme et la simplicité. Donc, je me suis vraiment intéressée à la façon dont je pouvais, à travers mon travail, créer une esthétique de la complexité. »