Solo raconte l’histoire d’une drag queen de Montréal (Théodore Pellerin) qui subit deux relations toxiques : la première avec Olivier, artiste drag et amant manipulateur incarné par l’acteur français Félix Maritaud, et la deuxième avec sa mère froide et distante, une chanteuse d’opéra renommée, incarnée par Anne-Marie Cadieux.
La distribution comprend également Jean Marchand, Vlad Alexis, Tommy Joubert et Marc-André Leclair (aussi connu comme la drag queen montréalaise Tracy Trash) en tant que « groupe drag » du film.
Pour Sophie Dupuis, il était important de recréer de façon authentique le monde des drags. « La majeure partie de nos acteurs sont queer, tout comme bon nombre des personnes qui travaillent derrière la caméra », souligne la réalisatrice, qui s’identifie également comme queer.
« C’était important pour moi, car ces personnes avaient la liberté d’aider à façonner le film. Si elles n’avaient pas fait partie de la communauté, je n’aurais pas pu avoir cet apport créatif. »
« De nombreux membres de la distribution et de l’équipe m’ont dit qu’ils avaient l’impression de participer à un projet qui allait avoir un impact sociétal positif, et qu’ils auraient aimé avoir la possibilité de voir des films comme Solo en grandissant. »
« Pas une seule façon de créer l’art »
Le film – sorti le 15 septembre au Québec et le 6 octobre partout au Canada – s’inscrit dans la foulée des manifestations contre les spectacles et les artistes drags partout en Amérique du Nord.
« Aux États-Unis, de nombreux manifestants utilisent en fait les drags pour cibler la communauté trans », note Sophie Dupuis.