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Un diplômé de l’Université Concordia devenu expert en résolution de problèmes

« Ce fut une expérience incroyable et l’un des meilleurs moments de ma vie », affirme Dan Beauregard, diplômé en science politique
13 août 2024
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Par Kim Pallozzi


Un groupe de six personnes est assis sur les marches à l'extérieur d'un bâtiment avec des arbres en arrière-plan. Dan Beauregard (à droite, portant un chapeau blanc) et d’autres adjoints aux résidences de Concordia participant à une retraite

« La persévérance. » Selon Dan Beauregard, B.A. 1975, cette notion simple, mais puissante constitue la clé de la réussite dans la vie. « Faites preuve de persévérance dans l’atteinte de vos objectifs. Parfois on perd, parfois on gagne, mais quelle que soit la direction choisie, c’est celle qu’il faut prendre. »

Au moment où l’Université Concordia célèbre le 50e anniversaire de la fusion de ses deux établissements fondateurs, la Sir George Williams University et le Loyola College, M. Beauregard se remémore ses études universitaires avec gratitude pour tout ce que l’Université lui a offert. 

Dan Beauregard a pris sa retraite en 2019, après une longue et fructueuse carrière au cours de laquelle il a occupé diverses fonctions dans plusieurs grandes entreprises internationales et a gravi les échelons jusqu’au poste de directeur des opérations et des ventes. L’aspect le plus gratifiant de ce travail, se souvient-il, était la possibilité de réaliser des projets de grande envergure du début à la fin, et de constater les résultats concrets de ses efforts.

« J’avais la réputation d’être celui qui trouvait des solutions : je me rendais dans une succursale en difficulté et j’étais capable de résoudre le problème rapidement pour permettre à l’entreprise d’aller de l’avant, explique-t-il. C’est là que Concordia entre en jeu. »

Selon M. Beauregard, ce sont ses cours à l’Université qui l’ont préparé à sa carrière. « En fin de compte, les cours que j’ai suivis à l’époque cadraient avec ce qu’il me fallait en tant que gestionnaire et administrateur. Sociologie, publicité, droit de la famille, droit commercial, comptabilité et gestion… Je voulais avoir une formation qui me permette de connaître différents domaines. » 

Expériences formatrices

Marcel Danis, professeur à Concordia, a marqué de manière indélébile la trajectoire professionnelle de Dan Beauregard. Grâce à ses cours de droit, celui-ci a en effet pu acquérir des connaissances sur les contrats, le fonctionnement des entreprises et les négociations juridiques. Non seulement ses cours étaient-ils pratiques, selon M. Beauregard, mais il avait aussi un style d’enseignement divertissant. « Ses présentations étaient agréables à écouter et il expliquait de façon intéressante l’évolution des lois. »

Un homme portant des lunettes et un polo blanc sourit à la caméra. « C’est à l’université qu’il faut commencer à se connaître et à se faire confiance, et on voit où ça nous mène », déclare Dan Beauregard.
Portrait d'un homme aux longs cheveux bruns et à la barbe fournie, portant des lunettes et une robe de fin d'études avec un nœud papillon blanc. Dan Beauregard à sa remise de diplôme en 1975.

Outre ses études, les amitiés que Dan Beauregard a nouées et les expériences qu’il a vécues à Concordia demeurent inoubliables et inspirantes. Au cours de ses dernières années d’université, il a travaillé en tant qu’adjoint aux résidences : il vivait en résidence et aidait les étudiants plus jeunes qui habitaient également sur le campus. Cette expérience lui a permis de lancer avec Mark Compton-Hall, un étudiant britannique participant à un programme d’échange, un service social polyvalent unique en son genre pour répondre à un besoin pressant à l’époque, tant pour les étudiants que pour l’ensemble de la communauté montréalaise.

L’initiative, appelée Gentle Ghost, était un service téléphonique et d’hébergement à but non lucratif pour les personnes qui avaient besoin d’aide ou de conseils et qui n’avaient nulle part où aller. M. Beauregard, 21 ans, et M. Compton-Hall, 19 ans, louaient deux chambres au cœur du centre-ville de Montréal, où les gens pouvaient séjourner s’ils avaient besoin d’un refuge. La toxicomanie, l’avortement et l’aliénation parentale figurent au nombre des problèmes qui sévissaient dans la communauté à l’époque. 

Bien que le service n’existe plus, c’est à l’expérience de Gentle Ghost que M. Beauregard attribue le sens aigu de l’empathie et de la compassion qu’il a acquis dans sa jeunesse, sans oublier de solides compétences en matière d’écoute et de relations interpersonnelles. 

Des amitiés pour la vie

Dan Beauregard a aussi conservé de son séjour à Concordia de profondes amitiés. Il est toujours en contact avec son ami de longue date, Steve Kennedy, B. Comm. 1975, qui vit à Kamloops, en Colombie-Britannique. La décision spontanée de partir en pleine nuit pour Cape Cod avec un groupe d’amis – dont M Kennedy – pour y passer le week-end fait partie de ses souvenirs les plus précieux d’une jeunesse insouciante.

« Concordia a eu une incidence directe et indirecte sur tout. Ce fut une expérience incroyable et l’un des meilleurs moments de ma vie, affirme Dan Beauregard. Les seules restrictions étaient celles que je m’imposais. C’est à l’université qu’il faut commencer à se connaître et à se faire confiance, et on voit où ça nous mène. »

Photo de fin d'études de Dan Beauregard Dan Beauregard (à droite) en compagnie d’un ancien camarade de classe et ami de longue date, Steve Kennedy.


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