Pour Christina Manolescu, B.A. 1980, cert. TESL 1991, les possibilités d’études supérieures étaient rares dans les années 1970. Déjà dans la vingtaine à l’époque, elle comptait quelques crédits universitaires à son actif, mais avait aussi de nombreuses obligations, notamment une famille et un emploi d’enseignante à l’école primaire.
Créée en 1974 de la fusion de la Sir George Williams University et du Loyola College, Concordia offrait un programme pour étudiants adultes que Mme Manolescu n’avait vu nulle part ailleurs, y compris l’avantage essentiel de pouvoir suivre des cours du soir, même durant l’été. « Je pense que Concordia a été une pionnière en ce sens, témoigne-t-elle. C’était le seul choix que j’avais, mais il s’est avéré le meilleur. »
Si elle a été parmi les premières étudiantes à s’inscrire à Concordia, Christina Manolescu n’a pas été l’une des premières à obtenir son diplôme, puisqu’il lui a fallu au moins six ans de plus pour terminer son programme de Honours en études anglaises. Elle ne regrette pas ce rythme, qui s’est au contraire révélé un atout supplémentaire. « J’étais reconnaissante de pouvoir suivre les cours à ma guise et d’y consacrer toute mon attention, sans avoir à emmagasiner toute l’information trop rapidement. »
Mme Manolescu a été tellement impressionnée par la souplesse de l’Université qu’elle y est retournée pour obtenir un certificat en enseignement de l’anglais, langue seconde (TESL). Cette fois, il lui a fallu au moins sept ans d’études à temps partiel pour l’obtenir tout en enseignant. « C’était un programme extrêmement rigoureux, mais qui valait vraiment la peine d’être suivi ».