L’Expo 67. La crise du FLQ. L’organisation des Jeux olympiques d’été de 1976.
Il y a près de 50 ans, John Hayto, B. Ing. 1975, était membre de la toute première promotion de l’Université Concordia. Encore aujourd’hui, lorsqu’il évoque sa vie d’étudiant, son enthousiasme est palpable.
John Hayto a jadis fréquenté l’école secondaire Loyola, alors dirigée par les Jésuites. Durant cette période, il était aussi enfant de chœur à l’église Saint-Ignace-de-Loyola. Il a ensuite poursuivi ses études dans l’établissement voisin, le Loyola College, qui allait fusionner avec la Sir George Williams University pour créer l’Université Concordia en 1974.
« Pour l’adolescent montréalais que j’étais, c’était une période exaltante qui offrait d’infinies possibilités », témoigne le retraité qui a fait carrière à titre de gestionnaire dans le secteur des télécommunications.
« Le mouvement de contre-culture prenait de l’ampleur, il y avait des manifestations antiguerre sur le campus. C’était une époque très ‟sexe, drogue et rock ‘n’ roll”, et on assistait à l’éveil de la conscience politique et sociale. »
M. Hayto se souvient du jour où le Front de libération du Québec a posé une bombe sur le campus Loyola, le 5 mai 1969.
« Heureusement, personne n’a été blessé, relate-t-il. Je crois que beaucoup d’entre nous ont interprété cet incident comme un signal que notre passage à l’âge adulte aurait lieu dans une période de grande incertitude et de changement. »