Grande Concordienne : Christine Lengvari, ancienne élève, bénévole et donatrice dévouée

Ancienne élève, bénévole et généreuse donatrice, Christine Lengvari, B. Sc. 1972, compte parmi les personnes marquantes qui ont participé à l’établissement de Concordia.

Diplômée du Loyola College, fusionné avec la Sir George Williams University pour créer Concordia en 1974, Lengvari a exercé, durant plusieurs décennies, un leadership influant dans l’Université.

Présidente et directrice générale de Lengvari Financière inc., elle a joué un rôle clé dans l’élaboration du programme de dons planifiés de Concordia. Elle a ensuite grandement contribué à la Campagne pour Concordia en faisant deux dons importants : l’un d’un montant d’un million de dollars en 2017 et l’autre de cinq millions de dollars en 2024.

Ce legs, le premier don d’envergure à l’École de la santé de l’Université, contribuera au financement d’importantes initiatives de recherche liées à la nutrition et au bien-être.

Nommée l’une des 50 femmes d’influence dans l’industrie canadienne de l’assurance vie, Lengvari est engagée dans les activités de l’Université Concordia où elle a, entre autres, siégé à des comités de l’Association des diplômés, à la Fondation de l’Université Concordia et au conseil d’administration.

Elle a également donné de son temps pour accompagner des diplômées dans le cadre du programme femmes qui DIRIGENT et pour conseiller, pendant plus de vingt ans en tant que membre du comité client, des étudiants investisseurs dans le cadre du Programme de gestion de portefeuilles Kenneth-Woods de l’École de gestion John-Molson.

« J’ai adoré mon expérience avec les étudiants de ce programme, déclare Lengvari. Ils sont à des années-lumière de ce que nous étions, et tellement motivés et accomplis. »

La Grande Concordienne a notamment reçu en 2017 le prix Distinction de la Chambre de la sécurité financière et une médaille pour ses 20 ans de travail au sein de la Fondation de l’Hôpital St. Mary, à Montréal.

Lengvari a enseigné la comptabilité financière à l’Université McGill et à l’Université de Natal à Durban, en Afrique du Sud où elle a également créé un organisme à but non lucratif qui utilise une loterie pour recueillir des fonds destinés au financement de projets de création d’emplois dans les collectivités défavorisées du Zululand. Depuis, l’organisme caritatif est devenu l’un des plus grands au pays.

L’Association des diplômés de l’Université Concordia a souligné à deux reprises l’engagement de Lengvari en lui décernant le prix du service exceptionnel Benoît-Pelland en 2019 et le prix du mérite et du service Humberto-Santos en 2023.

Quels sont les points forts de votre parcours universitaire au Collège Loyola?

Christine Lengvari : C’était un environnement où l’on se sentait accueillis et soutenus. Je m’y sentais bien. Je sortais de l’École Sacré-Cœur qui était réservée aux filles et je me suis sentie en sécurité et bienvenue au campus Loyola.

J’ai pris part aux services d’aumônerie et aux étudiants, et j’ai participé à des sorties organisées de fin de semaine et à des retraites. J’ai rencontré des gens merveilleux, dont certains sont encore des amis très proches. Je me suis également présentée aux élections des associations étudiantes et je me souviens encore des professeurs qui m’ont encouragée dans différents domaines.

J’avais l’impression d’y avoir ma place, de faire partie d’une communauté. Ce fut une expérience merveilleuse.

Quels sont certains des facteurs qui ont contribué à votre réussite?

CL : Mon éducation est certainement un facteur important. Des diplômes ou des titres professionnels sont nécessaires à la crédibilité. Il faut aussi travailler dur et savoir s’adapter aux situations.

Les parcours professionnels suivent rarement une ligne droite; il faut savoir surmonter les obstacles, et saisir les occasions qui s’offrent à vous. Il faut oser, sortir de sa zone de confort et faire preuve de créativité dans tout ce que l’on fait.

Quel conseil auriez-vous à donner aux étudiantes et étudiants qui voudraient suivre vos traces?

CL : La passion est primordiale. Il faut la trouver, puis la poursuivre. L’éducation est également essentielle, bien sûr. Comme le disait toujours ma mère, « on peut tout te prendre, sauf ton éducation ».

La chance est aussi un facteur important, mais je pense qu’un travail acharné et une préparation adéquate créent la chance et les occasions.

Comment vous sentez-vous d’avoir été nommée Grande Concordienne?

CL : J’en suis ravie et abasourdie, surtout quand on connaît le calibre et la qualité de mes confrères et consœurs. C’est un grand honneur; Concordia est remplie de personnes exceptionnelles. Je suis toujours inspirée par les membres de cette incroyable communauté et par leurs réalisations.