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Grande Concordienne : Sue Molloy, entrepreneure visionnaire et ingénieure en génie océanique

« Ce que j’aimais particulièrement à Concordia, c’était l’esprit de communauté qui y régnait. »
7 août 2024
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Par Ian Harrison, B. Comm. 2001


Élevée en Irlande, où elle a passé beaucoup de temps dans et sur l’eau, Sue Molloy, B. Ing. 1998, a développé un profond attachement à l’océan.

« Pour moi, tout a commencé par une grande passion pour la conception de bateaux, laquelle s’est transformée en une quête d’efficacité et d’optimisation », explique la fondatrice et directrice générale de Glas Ocean Electric, une entreprise établie à Halifax qui se consacre à la conversion de moteurs diesel marins en énergie électrique.

Titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en génie océanique de l’Université Memorial de Terre-Neuve, Sue Molloy enseigne également à l’Université Dalhousie en tant que professeure auxiliaire. Ses réalisations constituent un formidable exemple pour ses étudiantes et étudiants en génie, d’autant plus que les femmes ne représentent encore que 15 % des effectifs au sein de la profession, selon Ingénieurs Canada.

Le succès de Glas Ocean Electric et son engagement envers le développement durable dans le domaine du transport maritime ont fait la renommée de la Pre Molloy et lui ont valu de nombreuses récompenses.

Membre d’une précédente cohorte du palmarès des 50 personnes diplômées de Concordia de moins de 50 ans et lauréate du prix d’excellence en génie du lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse, la Pre Molloy est régulièrement sollicitée pour son expertise par des décideurs politiques et des représentants du gouvernement.

Dans le cadre de missions commerciales et de divers événements d’envergure tels que le Sommet entre le Canada et la Communauté des Caraïbes (CARICOM), qui s’est tenu à Ottawa en 2023, la Pre Molloy a été invitée à promouvoir la capacité qu’ont les petites entreprises comme la sienne à bâtir un monde plus résilient grâce à des pratiques durables.

Sue Molloy se montre très enthousiaste à l’égard de son travail. Elle souligne que les provinces atlantiques comptent à elles seules des dizaines de milliers de bateaux pouvant être convertis à l’énergie propre, ce qui entraînerait une réduction substantielle des émissions polluantes.

Malgré l’ampleur du défi – qui repose en grande partie sur l’engagement et la mobilisation des parties prenantes – elle se montre confiante quant à la faisabilité de la transition.

« Mon parcours m’a bien outillée pour analyser et prendre des décisions fondées sur des données mesurées », observe la Pre Molloy. Lorsque je me trouve confrontée à des projections climatiques alarmantes, je me concentre sur l’évolution du paysage des technologies propres et sur la prise de conscience générale quant à la nécessité d’adopter des solutions durables. »

Qu’est-ce qui vous vient spontanément à l’esprit quand vous repensez à vos études à Concordia?

Sue Molloy: Ce que j’aimais particulièrement à Concordia, c’était l’esprit de communauté qui y régnait. C’était un milieu stimulant où les étudiantes et étudiants de divers horizons et disciplines pouvaient interagir dans un climat d’ouverture.

J’adore peindre, donc un autre aspect mémorable de mon expérience est d’avoir eu la chance de suivre des cours à la Faculté des beaux-arts, ce qui a rendu mes études de premier cycle encore plus mémorables.

Pouvez-vous énumérer certains des facteurs qui ont contribué à votre réussite?

SM: Mes études à Concordia m’ont assurément fourni une base solide, et ce, dans un environnement propice à l’exploration et à la croissance. Divers mentors et professeurs m’ont prodigué de précieux conseils tout au long de mon parcours.

L’un de ces mentors a été mon père, un scientifique qui a aussi été pour moi une incroyable source d’encouragement. J’ai pu compter sur son soutien dès mon plus jeune âge, et plus tard, malgré le fait que j’étais souvent la seule femme dans la pièce et que j’ai été confrontée à un sexisme assez flagrant, j’ai pu trouver la résilience nécessaire pour continuer. Grâce à mes parents qui m’ont soutenue et défendue, et à des superviseurs comme Subhash Rakheja et Suong Van Hoa de Concordia et Neil Bose de l’Université Memorial de Terre-Neuve, qui m’ont poussée à me dépasser, j’ai développé une confiance accrue quant à la valeur de mon travail.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiantes et étudiants qui aimeraient suivre vos traces?

SMJe conseillerais certainement aux étudiantes et étudiants, et particulièrement aux femmes dans les STIM, de se trouver un réseau de soutien. Dans les professions à prédominance masculine, il est essentiel de tisser des liens avec des femmes capables d’offrir empathie, conseils et validation.

Quel effet cela vous fait-il d’avoir été nommée Grande Concordienne?

SMC’est un immense honneur et une grande leçon d’humilité. Je suis profondément reconnaissante à l’Université Concordia de m’avoir accordé cette distinction. Cette récompense témoigne des occasions et du soutien qui m’ont été offerts tout au long de mon passage à l’Université, et je suis très fière de rejoindre cette prestigieuse cohorte de diplômés.

Tirez fierté de nos Grandes Concordiennes et Grands Concordiens !



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