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Qui était Joyce H. Newton et pourquoi a-t-elle fait don de 316 000 $ à l’Université Concordia?

Apprenez-en davantage sur une Montréalaise remarquable qui a divisé son patrimoine à parts égales entre deux universités de langue anglaise
23 septembre 2024
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Par Ian Harrison, B. Comm. 2001


Les futurs étudiants et étudiantes au Département de géographie, urbanisme et environnement recevront bientôt un généreux don planifié de 316 000 $ légué par la regrettée Joyce H. Newton.

Ce legs versé à la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération – dont le montant représente la moitié du patrimoine de la bienfaitrice – témoigne d’un engagement de toute une vie en faveur de l’éducation et de la philanthropie.

Née à Montréal le 14 avril 1936, Joyce H. Newton a mené une existence marquée par le dévouement et la prévoyance, et était animée d’une générosité sereine. Elle est décédée d’une sclérose latérale amyotrophique le 6 avril 2021, juste avant son 85anniversaire.

Au cours de sa carrière de plusieurs décennies à gérer les dossiers des personnes diplômées de l’Université McGill, où elle avait également obtenu un diplôme de premier cycle en 1958, Joyce H. Newton était reconnue pour sa diligence et sa minutie.

Sa vie s’est déroulée en étroite symbiose avec le tissu universitaire et culturel de Montréal. Son père, Thomas C. Newton, était originaire d’Édimbourg, en Écosse, et sa mère, Mary Hamilton David, avait des racines dans les deux villes écossaises de Braemar et de Scone.

Les origines écossaises de sa famille ainsi que la vie active qu’elle menait dans l’ouest de Montréal ont façonné l’enfance de Joyce H. Newton. Celle-ci se rendait fréquemment avec plaisir dans les Laurentides et les Cantons-de-l’Est et se passionnait pour le ski de fond, le tennis, le patinage artistique et le guidisme.

À la fin des années 1940, la famille Newton a entrepris une mémorable traversée de l’Atlantique vers l’Écosse à bord du paquebot Lismoria et a beaucoup voyagé à travers le pays. Ces expériences ont fait naître chez la jeune Joyce un goût pour le voyage qui l’a amenée, à l’âge adulte, à explorer diverses régions du Canada, des États-Unis, de l’Europe et des Caraïbes.

« Digne, raffinée et discrète »

Au cours de sa vie professionnelle, Joyce H. Newton s’est distinguée par son dévouement envers son alma mater, l’Université McGill, l’autre bénéficiaire de son legs. Elle a continué à travailler bien au-delà de l’âge habituel de la retraite et géré avec un soin méticuleux les dossiers des personnes diplômées de l’établissement.

« Ce que je retiens le plus de Joyce, c’est sa gentillesse et sa douceur, de même que sa solide éthique de travail », relate Susan Reid, une ancienne collègue. « Elle était reconnue pour son efficacité et sa précision dans toutes les sphères de ses activités. »

Une autre collègue, Susan Button, se souvient de Joyce H. Newton comme d’une femme « digne, raffinée et discrète ». « Elle aimait s’amuser et boire un verre de vin lors des dîners que l’on organisait les jours de paie pour les femmes du service, ajoute-t-elle. C’était une femme aimable à la voix douce. »

Cette photo en noir et blanc montre deux femmes en train de consulter un vieux système de classement par catalogue. Joyce Newton (à gauche) et une collègue à l'université McGill en 1964.

Bien qu’elle ne se soit jamais mariée et n’ait pas eu d’enfants, Joyce H. Newton a mené une vie riche en amitiés, où les œuvres de bienfaisance occupaient une grande place. Son train de vie était modeste, mais elle faisait d’importantes contributions philanthropiques.

En effet, elle soutenait des dizaines d’organismes à but non lucratif comme des groupes de protection des animaux ainsi que divers établissements comme la Mission Old Brewery, le Musée McCord et l’Hôpital Douglas.

Ses amis ont souvent fait remarquer que son appartement était peu meublé, reflet de sa frugalité et de sa propension à l’épargne.

L’important legs fait par Joyce H. Newton au département de géographie des universités Concordia et McGill témoigne de la grande importance qu’elle accordait à l’éducation.

Elle a légué l’intégralité de son patrimoine aux deux institutions anglophones de Montréal, à parts égales, pour soutenir les étudiantes et étudiants dans les domaines liés à la géographie.

« Le don de Joyce Newton a été pour nous une merveilleuse surprise », indique Craig Townsend, directeur du Département de géographie, urbanisme et environnement de l’Université.

« Sa générosité apportera un soutien inestimable à nos étudiants et garantira la pérennité de son héritage. Nous sommes profondément reconnaissants de cette contribution. »

Suivez l’exemple de Joyce H. Newton. Consultez nos expertes en experts en dons planifiés pour apprendre comment bâtir un héritage au profit de la prochaine génération de Concordiennes et Concordiens.



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