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Portrait d’une Grande Concordienne : Karen Hogan, vérificatrice générale du Canada

« Mes études universitaires ont jeté les bases de ma carrière dans la fonction publique »
23 octobre 2024
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Par Ian Harrison, B.Comm. 2001


Karen Hogan a des cheveux bruns bouclés qui lui arrivent aux épaules et porte un blazer blanc sur un haut bleu marine. Elle sourit et se tient devant un fond gris foncé.

Après 14 années de service au Bureau du vérificateur général du Canada, à Ottawa, Karen Hogan, B. Comm. 1993, Dipl. 2cycle 1995,  a été nommée vérificatrice générale en juin 2020.

« Je ne m’attendais pas à occuper le poste de vérificatrice générale, et cette nomination ne faisait pas vraiment partie de mes projets, admet Karen Hogan. Cependant, j’ai été témoin de l’influence considérable du Bureau du vérificateur général sur la vie des Canadiens, et cela a été pour moi une grande motivation. »

La Grande Concordienne a accumulé une riche expérience dans le secteur privé au fil de son parcours l’ayant menée à ce poste dont le mandat est de 10 ans. Elle a débuté sa carrière en tant qu’auditrice au cabinet Schlesinger Newman Goldman, à Montréal, pour ensuite se joindre à Ernst & Young, dans les bureaux de Thunder Bay et d’Ottawa, où elle a exercé des fonctions de gestionnaire.

Durant toute sa carrière, elle s’est distinguée par un engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité.

« Mon rôle exige que je prenne en considération le bien-être de tous les Canadiens, indique Karen Hogan. Qu’il s’agisse des dépenses militaires, des soins de santé ou de l’éducation, l’intérêt considérable que suscitent nos vérifications montre que les contribuables de tout le pays sont profondément préoccupés par la gouvernance budgétaire. »

À titre de vérificatrice générale, Karen Hogan a présenté de nombreux rapports devant le Parlement ainsi que les assemblées législatives provinciales et territoriales sur divers sujets d’importance capitale. Il s’agit notamment de la situation de l’eau potable dans les communautés vulnérables, de la cybersécurité et des prestations et programmes liés à la COVID-19. Son bureau compte environ 800 personnes réparties dans tout le pays, dont la majorité travaille à Ottawa.

« Nous ne manquons pas de sujets pertinents à couvrir, remarque Karen Hogan. Notre tâche consiste à communiquer efficacement les résultats de nos travaux et à formuler des recommandations visant à améliorer la vie des Canadiens. »

« La transparence et la reddition de comptes sont essentielles. Les Canadiens méritent de savoir comment l’argent de leurs impôts est dépensé. »

Qu’est-ce qui vous vient spontanément à l’esprit quand vous repensez à vos études à Concordia?

 

Karen Hogan : Mes professeurs de comptabilité ont joué un rôle déterminant dans l’éveil de ma passion pour ce domaine. Ils m’ont transmis des connaissances et des compétences qui façonnent encore mon travail aujourd’hui. J’appréciais également le fait que les étudiants étaient encouragés à explorer et à innover.

Outre les études, le dynamisme et la diversité culturelle de Montréal ont enrichi mon expérience. Les amis que je me suis faits à Concordia font encore partie de ma vie aujourd’hui.

En somme, mes études universitaires ont jeté les bases de ma carrière dans la fonction publique.

Pouvez-vous énumérer certains des facteurs qui ont contribué à votre réussite?

KH : Bon nombre de choses que j’ai apprises à Concordia me sont encore quotidiennement utiles dans mon travail. Je fais également encore appel aux connaissances que j’ai acquises au cours de mon programme d’études supérieures, alors que je me préparais à passer l’examen menant au titre de CPA.

Le fait d’être en contact avec une multitude de cultures et de rencontrer différentes personnes a également été un aspect marquant de mes études à Concordia. En tant que vérificatrice générale, il vous faut tenir compte de tous les Canadiens, c’est pourquoi l’ouverture d’esprit est essentielle – une valeur que j’associe fortement à Concordia.

Quels conseils auriez-vous à donner aux étudiantes et étudiants qui voudraient suivre vos traces?

KH : Trouvez une activité qui vous stimule. L’université vous donne la possibilité d’essayer différents domaines. J’aime beaucoup la comptabilité et l’audit, et c’est à Concordia que je me suis découvert cette passion.

Il vous faut aussi comprendre l’importance de créer des liens, ce que l’on commence généralement à faire à l’école. Ces relations vous aideront tout au long de votre carrière. Enfin, si vous ne connaissez pas les deux langues officielles du Canada, je vous encourage à les apprendre. Le fait d’être bilingue m’a toujours ouvert des portes.

Quel effet cela vous fait-il d’avoir été nommée Grande Concordienne?

KH : Je me sens privilégiée, et j’accepte cette nomination avec humilité.

Je souhaite inspirer les membres de la communauté de Concordia à entreprendre des études en comptabilité et à obtenir le titre professionnel de CPA, et je les encourage à envisager une carrière dans le domaine de l’audit, où ils peuvent vraiment changer les choses.



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