Pour Marilyn Horrick, le succès consiste à aider les autres à « prospérer et à contribuer à une société florissante »

En 1988, tandis qu’elle achève ses études secondaires à Toronto, Marilyn Horrick, B.A. 1991, envisage déjà Montréal comme son prochain port d’attache.
Originaire de Montréal, elle avait dû déménager en Ontario parce que l’employeur de son père, une grande société de courtage d’assurance, avait changé de siège social.
« Même si Toronto est mon foyer depuis des décennies, j’ai trouvé difficile de quitter Montréal durant mon enfance, se souvient Horrick. Un jour, j’ai décidé de me créer un avenir qui inclurait toujours la province de Québec. »
C’est d’ailleurs cette résolution qui l’incite à s’inscrire au Département de communication de l’Université Concordia.
Ses études de premier cycle se révèlent un défi stimulant qui lui permet d’acquérir de précieuses compétences transférables. Elle en profite également pour renouer avec sa famille élargie et raviver son amour pour Montréal.
« Même après avoir obtenu mon diplôme, j’ai fait en sorte que tous les emplois que j’occupe me permettent de garder un pied au Québec », confie-t-elle.
Par exemple, son premier employeur à temps plein, Zurich Insurance, la recrute pour un poste de marketing, mais la promeut rapidement à un poste opérationnel pour lequel elle doit assurer la liaison entre les équipes de Montréal et de Toronto en vue de mettre en place une division pancanadienne.
Aujourd’hui première vice-présidente de la croissance du marché, de l’expansion de la marque et des relations avec les partenaires pour Desjardins, Horrick aide la coopérative québécoise de services financiers à consolider sa marque, ses activités et sa présence dans le reste du Canada.
Dans sa province d’origine, Desjardins est connue comme une institution gérée par ses membres et qui participe activement au développement social et économique des communautés qu’elle sert.
« Desjardins véhicule ses valeurs organisationnelles non seulement par ses activités philanthropiques et de responsabilité sociale, mais aussi par ses méthodes de travail, soutient Horrick. Il s’agit là de deux facteurs distincts que beaucoup de gens trouvent intéressants chez un assureur et un employeur ».
« Toutefois, en dehors du Québec, Desjardins est plus largement connue comme une compagnie d’assurance de dommages », poursuit-elle. Bien qu’il s’agisse d’un volet important de la proposition de valeur de Desjardins, Horrick entend démontrer que la plus grande coopérative financière d’Amérique du Nord a bien d’autres atouts à offrir.
Pour relever ce défi et bien d’autres, Horrick met à profit sa vaste expérience acquise tant en Ontario qu’au Québec. Elle parle le français comme langue seconde, grâce à l’école d’immersion qu’elle a fréquentée et aux occasions qu’elle a eues par la suite de pratiquer cette langue dans le cadre de ses études et de sa vie professionnelle.
« Au-delà de la langue, il est également utile de connaître les sujets et les enjeux qui préoccupent les parties prenantes de chaque province, indique-t-elle. J’ai eu la chance d’apprendre très tôt à quel point le Québec et l’Ontario sont uniques ainsi que les contributions économiques et culturelles qu’ils ont chacun apportées à notre pays. »
Les réalisations de Horrick ne se limitent pas à son travail quotidien. Elle siège en effet à titre bénévole au conseil d’administration de la Chambre de commerce de l’Ontario, dont elle est vice-présidente, et au conseil d’administration de la Women in Insurance Cancer Crusade de l’Ontario, dont elle est coprésidente depuis de nombreuses années.
« Il n’y a pas assez d’heures dans une journée, plaisante-t-elle. Mais à la fin de chaque journée, si je sais que j’ai fait tout ce que je pouvais pour redonner à la communauté et pour aider à la prochaine génértion à trouver un endroit où ils peuvent prospérer et contribuer à une société florissante, alors je serai satisfaite de cette réussite. »
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