(De gauche à droite) Michael Rembacz, Pauliina Rouleau, Javier Corral, Ashok Kaushal, Amir Jalini et Julio Sevilla ont pris part au programme d’échanges Erasmus+ ou aidé des membres du personnel à y participer.
Javier Corral a assisté à des présentations de la section de la SAE dirigée par des étudiants de Concordia, ainsi que du Club spatial de Concordia.
Mara Blanco, de l’Escuela Universitaria de Artes TAI Madrid, et Moire Stevenson, de Concordia, se sont rendues à Madrid pour discuter de pratiques exemplaires.
En mai, Moire Stevenson, responsable du Service d’intégration des étudiants en situation de handicap de Concordia, a passé une semaine à l’Escuela Universitaria de Artes TAI Madrid, une université axée sur l’enseignement artistique.
À Concordia, Mme Stevenson a notamment pour tâche d’assurer le soutien des étudiants handicapés qui ont besoin de mesures d’adaptation ou de services particuliers, ainsi que d’animer des ateliers destinés aux membres de l’effectif étudiant.
Mme Stevenson a été accueillie par Mara Blanco, responsable de l’unité de soutien et de bien-être des étudiants de l’Escuela Universitaria de Artes TAI Madrid. Mme Blanco a pour mission de prendre connaissance des plaintes des étudiants, de plaider en leur nom et de porter les problèmes signalés à l’attention de la haute direction. Elle a passé une semaine à Concordia, en juin.
Mmes Stevenson et Blanco ont constaté de nombreuses différences entre leurs établissements respectifs, mais aussi rapporté des idées qu’elles souhaitent désormais mettre en œuvre au sein de ceux-ci.
« Selon moi, la principale différence entre notre équipe et celle de Mara tient au fait que cette dernière travaille beaucoup plus avec les parents et les familles, déclare Mme Stevenson. Pour notre part, nous nous concentrons davantage sur les étudiants, même si nous travaillons aussi avec les parents s’ils le souhaitent. »
Mme Blanco a été fascinée par l’accès des étudiants de Concordia à des services complets de santé mentale. En Espagne, le soutien en matière de santé mentale est rare au sein des établissements d’enseignement supérieur, et les étudiants qui y ont accès sont réticents à y avoir recours par crainte de stigmatisation. Également inspirée par les coins zen et le soutien par les pairs proposés à Concordia, Mme Blanco espère mettre en place quelque chose de semblable dans son établissement madrilène.
Continents différents, problèmes similaires
Mme Blanco dit avoir été rassurée de constater que Concordia et l’Escuela Universitaria de Artes TAI Madrid se heurtent aux mêmes problèmes liés à la santé mentale et aux difficultés d’apprentissage : « On manque parfois de recul quand on vit dans un petit pays comme l’Espagne, estime-t-elle. On en vient à croire que notre établissement est le seul à être aux prises avec ses problèmes. Le fait de se rendre à l’étranger et d’échanger avec un établissement d’un autre continent, à la culture différente, aide à comprendre que ces problèmes existent aussi ailleurs dans le monde. »
MM. Kaushal et Corral ainsi que Mmes Blanco et Stevenson espèrent tous participer à des échanges avec d’autres universités et continuer à en tirer des enseignements.
« Les échanges nourrissent le cerveau et l’esprit, estime Mme Blanco. Ils sont indispensables pour parvenir à voir les choses autrement. »
De nombreux participants
D’autres membres de la communauté de Concordia ont participé aux échanges de cette année dans le cadre du programme Erasmus+. Lindsay Rodgers, conseillère en mobilisation du savoir à l’Institut d’IA appliquée, s’est rendue à l’Université du Pays basque. Marta Samuel, directrice des publications et des projets au sein de Communications du développement, a quant à elle visité l’Escuela Universitaria de Artes TAI Madrid.
Pour leur part, Rebecca Tittler, chargée de cours au Département de biologie et au Département de géographie, urbanisme et environnement, ainsi que des acteurs du Collège Loyola pour la diversité et la durabilité et du Centre de recherche Loyola sur la durabilité ont accueilli Iker Etxano, professeur agrégé au Département d’économie appliquée de l’Université du Pays basque.
Caroline D’Amour, directrice des communications Web, a accueilli Gonzalo Ovejero, chef de la plateforme Web de l’Escuela Universitaria de Artes TAI Madrid. Véronique Pepin, professeure au Département de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée, a quant à elle accueilli Sara Maldonado, professeure au Département d’éducation physique et des sports de l’Université du Pays basque.
Le soutien et l’établissement du calendrier des échanges réalisés dans le cadre du programme Erasmus+ ont été assurés par Nuria Arregi Guridi, responsable des projets internationaux à l’Université du Pays basque, Natalia Inés González, coordonnatrice des relations avec les établissements à l’Escuela Universitaria de Artes TAI Madrid, Pauliina Rouleau, agente de liaison internationale à Concordia International, ainsi que Julio Sevilla, chef des projets internationaux à Concordia International.
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