Un étudiant de la Faculté des arts et des sciences effectue un stage estival profondément transformateur à Jakarta
À l’époque où Charles-Étienne Sirois – étudiant du premier cycle en sciences économiques – a entendu parler de la bourse Cansbridge pour la première fois, il n’était pas certain que c’était pour lui.
« Je pensais que ce programme s’adressait surtout aux techniciens ou entrepreneurs en série », relate-t-il. Mais après avoir été encouragé par sa sœur, boursière Cansbridge en 2019, il a décidé de poser sa candidature. Or, il affirme aujourd’hui que cela a été l’une des expériences les plus transformatrices de sa vie.
« Nous encourageons une culture de l’expérimentation et de l’innovation », explique Pascale Sicotte, doyenne de la Faculté des arts et des sciences. « Cela peut prendre différentes formes. Nous invitons les étudiantes et étudiants à réfléchir de manière créative à la façon de mettre en pratique leurs connaissances dans le monde réel. »
La bourse Cansbridge offre aux étudiantes et étudiants canadiens la possibilité de passer un été en Asie, dans un contexte d’immersion culturelle où ils peuvent mettre à profit leurs compétences entrepreneuriales et leur sens du leadership. Pour Charles-Étienne Sirois, le programme a été une révélation. Il lui a permis de sortir de sa zone de confort et de découvrir de nouvelles perspectives.
« J’ai appris comment me créer une communauté »
Qu’est-ce qui vous a inspiré à poser votre candidature à la bourse Cansbridge?
Charles-Étienne Sirois : J’ai toujours été attiré par les défis qui me sortent de mon confort, et passer un été de l’autre côté de l’océan m’a certainement donné ce sentiment. De plus, l’expérience qu’avait vécue ma sœur comme boursière a vraiment façonné sa carrière par la suite. Alors, je me suis dit que je n’avais rien à perdre en posant ma candidature.
Ma passion pour l’économie de l’environnement ne semblait pas, à première vue, correspondre au programme. Or justement, il s’avère qu’ils recherchent des personnes passionnées, et pas seulement des candidats qui correspondent à un parcours professionnel précis.
Comment décririez-vous votre expérience?
CÉS : Cela a vraiment changé ma vie. J’ai passé mon été à Jakarta où j’ai travaillé à l’Institut de recherche économique pour l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) et l’Asie de l’Est. J’ai contribué à la recherche sur l’innovation numérique et l’économie durable. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est la communauté.
On y rencontre tant de personnes brillantes, désireuses de s’entraider! Ce n’est pas une question d’ego ou d’esbroufe – il s’agit de construire quelque chose ensemble.
Qu’est-ce que ce programme vous a apporté?
CÉS : L’une des choses les plus importantes que j’ai apprises a été de me créer une communauté. Chez moi, je peux toujours compter sur un solide réseau d’amis et de proches. Mais à Jakarta, plus que d’habitude, j’ai dû vaincre le cloisonnement social pour entrer en contact avec les gens. C’était difficile, mais incroyablement gratifiant.
Vous apprenez également à gérer un large éventail d’émotions, allant du bonheur pur à la solitude. C’est une expérience très forte.
Qui devrait poser sa candidature à la bourse Cansbridge?
CÉS : Toute personne ouverte d’esprit et qui souhaite évoluer devrait poser sa candidature. Cansbridge ne recherche pas la perfection, mais l’authenticité. Il n’est pas nécessaire d’être un génie de la technologie ou de l’entrepreneuriat. Il suffit d’être passionné par quelque chose et d’être prêt à passer à l’action. Le plus important, c’est ce que vous êtes, pas ce que vous faites.
La bourse Cansbridge est l’occasion d’élargir vos horizons et de rejoindre une communauté mondiale d’actrices et d’acteurs du changement. Les candidatures sont ouvertes à partir du 1er octobre.
Apprenez-en davantage à propos du Département des sciences économiques de l’Université Concordia.