SpaceX recrute un étudiant du premier cycle de Concordia : un stage de rêve
La société d’astronautique Space Exploration Technologies Corporation, ou SpaceX, a recruté Simon Randy, étudiant du premier cycle à Concordia, pour un stage cet automne.
« Depuis l’école secondaire, mon seul et unique objectif a été de travailler pour SpaceX, confie-t-il. C’est l’entreprise la plus stimulante que je connaisse dans le domaine du génie, et je suis impatient de contribuer à sa mission. »
L’étudiant en génie mécanique effectuera son stage au sein de l’équipe de recherche et développement des composants du lanceur Starship. Cette équipe procède à des revues de conception afin d’évaluer la capacité de fabrication et de fournir des conseils en vue d’une fabrication plus rapide ou plus rentable.
En 2018, Simon Randy a assisté au lancement inaugural du lanceur Falcon Heavy, qui a transporté dans l’espace la Tesla Roadster personnelle d’Elon Musk. C’est cet événement qui l’a incité à faire des études d’ingénieur et à se lancer dans l’industrie spatiale.
Désireux d’acquérir toute l’expérience pratique possible, Simon Randy a opté pour le programme Techniques de génie mécanique du Collège Dawson pour obtenir son diplôme d’études collégiales, ce qui lui a permis d’apprendre l’usinage, le soudage, la conception assistée par ordinateur (CAO) et bien d’autres notions.
Il a ensuite effectué un stage dans la jeune entreprise de véhicules électriques Taiga Motors, où il s’est familiarisé avec la fabrication de motomarines et de motoneiges électriques.
Plus récemment, Simon Randy a fait un stage en Allemagne à la Rocket Factory Augsburg (RFA), que l’on surnomme la « SpaceX de l’Europe ». Durant son passage dans cette entreprise, il a eu l’occasion de travailler sur des moteurs de fusée grandeur nature et d’aider à les assembler en vue de leur premier vol à venir. Par une coïncidence apparemment cosmique, ses voyages l’ont également mis en contact avec son futur patron à SpaceX.
« En revenant d’Allemagne, je suis tombé sur un homme dans une gare. Je portais un t-shirt de SpaceX et il m’a arrêté pour me demander si je travaillais pour cette entreprise », raconte Simon Randy.
« Je lui ai répondu que non, que je revenais d’un stage, et nous avons commencé à discuter tant et si bien que nous avons fini par prendre un café ensemble à la gare. Cet homme, c’est celui qui allait m’embaucher et qui sera mon patron cet automne! »
« La seule limite à votre apprentissage est le temps que vous êtes prêt à y consacrer »
Simon Randy estime que s’il a décroché son prochain stage à SpaceX, c’est en grande partie grâce à son travail au sein du Club spatial de Concordia. C’est principalement en raison de son groupe reconnu d’étudiants qu’il a choisi ce programme, qui comprend des divisions axées sur les véhicules spatiaux, la fuséologie, la robotique et la santé spatiale.
Maintenant président du Club spatial de Concordia et responsable des opérations de la division Fuséologie, Simon Randy encourage vivement les étudiantes et étudiants qui s’intéressent à l’industrie spatiale à se joindre au club.
« La division Fuséologie du Club spatial de Concordia souhaite devenir la première équipe étudiante à lancer une fusée à propergol liquide dans l’espace, indique Simon Randy. Nous travaillons également sur la plus grande fusée de conception étudiante au monde.
« Au début de vos études, il peut être difficile de posséder un bagage suffisamment complet pour attirer les recruteurs en vue de votre premier stage. Mais lorsque vous rejoignez un groupe comme le Club spatial de Concordia, la seule limite à votre apprentissage est le temps que vous êtes prêt à y consacrer. Cela accélère en quelque sorte la carrière de tous ceux et celles qui font partie de l’équipe. »
Les étudiantes et étudiants qui souhaitent se joindre au Club spatial de Concordia cet automne peuvent participer à la Journée du Club spatial qui se tiendra à ESPACE 4 le mardi 3 septembre, de 10 h à 18 h. Nous les invitons également à visiter le site Web et le compte Instagram de Space Concordia pour en apprendre davantage sur les événements de recrutement à venir de même que sur les différents projets et les divisions du programme.
« Je suis très reconnaissant à l’école Gina-Cody et à l’ensemble de l’Université, dont le soutien a été essentiel à la réalisation des projets du Club spatial de Concordia, déclare Simon Randy. Je ne suis qu’une petite pièce dans une énorme machine et j’ai eu beaucoup de chance de pouvoir utiliser cela à mon avantage pour trouver un très bon stage. »
Apprenez-en davantage sur le Club spatial de Concordia et l’École de génie et d’informatique Gina-Cody.
Ne manquez pas la Journée du Club spatial de Concordia à ESPACE 4 le mardi 3 septembre.