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flora fauna

 

Téléchargez le texte de catalogue par Sarah Dirks 

what my ancestors wore

Cette œuvre, une armure en cotte de mailles et papier, illustre la forme corporelle absente de l’artiste. Cette sculpture fait écho à l’expérience de fauna, une personne aux origines mixtes ayant grandi en occident. Son armure prend vie au croisement de l’histoire médiévale européenne et de la Corée. 

Durant la période Goryeo (918-1392), une époque désignée comme étant parallèle à l’ère médiévale européenne et l’âge d’or du papier coréen, cette matière était célèbre dans toute l'Asie. Il existe des archives de la vente de papier coréen aux armées voisines comme matériel afin de fabriquer des armures légères.

La cotte de mailles est l'élément le plus visible et manifestement le plus fort de la pièce, mais sans le support subtil du papier organique, elle s'effondrerait entièrement.

Au sein de la conscience collective, l'armure en est venue à symboliser la protection physique, mentale et émotionnelle, un moyen de protéger toute fragilité affective afin d'être suffisamment fonctionnelle pour naviguer notre société capitaliste inadéquate. L’œuvre communique des interrogations sur les décisions conscientes et inconscientes de se cacher et / ou d'être vu, s’illustrant comme un moyen de revendication d’autonomie par le biais de philosophies sur la visibilité et l'invisibilité.

À propos de l'artiste: 

flora fauna existe dans l’entre-deux. Sa pratique tente de construire un habitat émotionnel et social et de s’ancrer dans le présent. Son travail s’invente à travers la manipulation de textiles, papier et histoire

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© Université Concordia