Vies bouleversées
Effets durables
Lors de l'événement de lancement du rapport définitif du groupe de travail du recteur sur le racisme contre les Noirs et des excuses de l’Université Concordia pour le racisme à l’origine de la manifestation étudiante de 1969, deux personnes ont témoigné des conséquences dramatiques qu’ont subies dans leur vie les étudiants noirs et caribéens qui avaient osé s’élever contre le racisme systémique régnant à l’époque à la Sir George Williams University.
Étudiant à la Sir George Williams University de 1965 à 1969, Rodney John figurait au nombre des six personnes qui avaient les premières porté plainte contre le Pr Anderson. Préparant un baccalauréat ès arts à la Sir George Williams University au moment de la manifestation, Lynne Murray a été appréhendée, avec d’autres étudiants, par les policiers le matin du 11 février 1969.
Lors du lancement de rapport, le 28 octobre, le recteur de Concordia, Graham Carr, a présenté des excuses pour les événements qui ont conduit à la manifestation étudiante et les conséquences désastreuses qu’ils ont eues sur la vie des personnes étudiantes noires et caribéennes et de leurs alliés qui ont osé s’opposer au racisme systémique vécu à l’Université.
Matière à réflexion : être un étudiant noir à la Sir George Williams University en 1969
À l’hiver 1969, Leon Jacobs, 27 ans, étudie au baccalauréat ès arts à la Sir George Williams University, à Montréal. Aux côtés de nombreux pairs, il manifeste sa solidarité avec six étudiants des Caraïbes alléguant qu’un professeur a fait preuve de racisme à leur égard.
Leon Jacobs prend part à plusieurs rencontres et consultations entre étudiants et représentants universitaires. Par la suite, il se joint à des camarades de classe qui organisent une occupation pour protester contre la réponse de l’université aux allégations.
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