Na’kuset, BA 00, a été adoptée pendant la rafle des années soixante. La directrice exécutive du Foyer pour femmes autochtones de Montréal est une Crie du Lac la Ronge, en Saskatchewan. Découvrez son histoire dans le court documentaire de la CBC, Becoming Nakuset.
Le 30 septembre
Journée nationale de la vérité et de la réconciliation et Journée du Chandail Orange
Qu’est-ce la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ?
Plus de 150 000 enfants autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis) ont fréquenté des pensionnats financés par le gouvernement et gérés par l’église de 1830 à 1997. Certains enfants n’avaient que trois ans. Beaucoup d’enfants ont été arrachés de force de leurs foyers et envoyés loin de leurs familles et communautés pendant de longues périodes.
Nous observons la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ou la Journée du chandail orange pour nous souvenir et honorer les personnes survivantes des pensionnats, les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux, ainsi que les familles et les communautés qui ont été à jamais impactées par cette politique cruelle dont l’intention était d’effacer toutes traces de l’identité et de la culture autochtone ainsi que de ses langues.
La Journée du chandail orange est une journée une journée de commémoration communautaire créée en 2013 par Phyllis Webstad, Secwpemc (Shuswap) du Nord issue de la Première Nation Stswecem’c Xgat’tem (bande du ruisseau Canoe Creek) et survivante des pensionnats autochtones.
Dans le cadre de la commémoration publique de la douloureuse histoire des pensionnats autochtones et de leurs impacts, la population canadienne est invitée à porter des vêtements orange afin de rendre hommage aux peuples et aux communautés autochtones qui ont souffert aux mains de ce système cautionné par les gouvernements et l’Église.
Partout au pays, des centaines d’activités auront lieu pour commémorer l’histoire des pensionnats autochtones et sensibiliser la population à leurs répercussions.
Le contenu de cette section pourrait évoquer des souvenirs ou des sentiments liés à des abus passés. Voici comment trouver du soutien.
La vie au pensionnat
Lisez dans une série d’histoires illustrées (anglais seulement) comment le survivant Eugene (Wesley) Arcand s’est tourné vers le sport pour survivre au pensionnat et apprendre à s’épanouir. Son histoire est l’une des milliers d’histoires de survie partagées dans le cadre des travaux de la CVR.
Nous vous invitons à consulter le Centre national pour la vérité et la réconciliation pour en savoir plus sur l’expérience des peuples autochtones au Canada.
L’impact de la rafle des années soixante
Entre les années 1960 et 1980, les enfants des Premières Nations, Métis et Inuits ont été systématiquement enlevés de leurs foyers, souvent sans le consentement ou la connaissance de leurs familles et communautés. Les enfants ont été adoptés par des familles principalement non autochtones, souvent hors de la province ou aux États-Unis, sans aucun lien avec leurs propres langues, traditions et familles élargies. Les travailleurs provinciaux de la protection de l’enfance n’ont commencé à informer les bandes ou les communautés de l’emplacement des enfants qu’après 1980.
De nombreuses familles et enfants qui ont fait partie de la rafle des années soixante recherchent encore leurs proches. Beaucoup ont partagé leurs histoires dans le cadre de leur parcours de guérison.
Des Concordiennes partagent leurs histoires
Nina Segalowitz, BA 99, a été retirée de sa famille à Fort Smith, dans les T.N.-O., à l’âge de sept mois. Elle partage son histoire dans le cadre de la série Legacy of Hope Bi-Giwen: Coming Home, Truth Telling From the Sixties Scoop.
Les actions de Concordia vers la réconciliation
Exonération des droits de scolarité aux personnes étudiantes issues des Premières Nations et inuites du Québec
La mesure vise la plupart des programmes des cycles supérieurs et du premier cycle, y compris les études à temps partiel, les certificats et les études libres.
Décolonisation et autochtonisation des programmes d’études et de la pédagogie
Un plan stratégique quinquennal
Le Bureau de la décolonisation des programmes d’études et de la pédagogie, chapeauté par le Centre d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage, ont lancé le plan stratégique quinquennal de décolonisation des programmes d’études et de la pédagogie le 8 septembre, 2023.
Le plan établit des priorités évolutives pour la décolonisation des programmes et de la pédagogie à Concordia de 2023 à 2027.
Visitez le Bureau de la décolonisation pour en savoir plus sur les valeurs, la mission et les objectifs du plan, ainsi que sur les mesures que vous pouvez prendre pour commencer à décoloniser les programmes et la pédagogie.
L’importance de l’éducation
Voyez pourquoi l’artiste et le professeur d’études des Premiers Peuples, Nicolas Renauld, croit que l’éducation est nécessaire pour la réconciliation et la décolonisation. Il est membre de la Première Nation Huron-Wendat.
Rendre hommages aux leaders autochtones
La médaille Loyola pour Murray Sinclair
Concordia a nommé l’honorable Murray Sinclair, LLB MSC IPC, récipiendaire de la médaille Loyola 2022. L’ancien sénateur, juge et président a été reconnu pour ses contributions à la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) — le groupe de travail fédéral qui a donné aux survivants du système des pensionnats du pays l’occasion de raconter leurs histoires.
Doctorat honorifique pour le Grand Chef Littlechild
Le Grand Chef Wilton Littlechild a servi comme commissaire à la Commission de vérité et réconciliation. Concordia lui a décerné un doctorat honorifique lors de la collation des grades du printemps 2018. Dans son discours de clôture, il a défié la promotion de lire les 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, les exhortant à « choisir celui qui vous parle et à le mettre en œuvre ».
Événements et activités
Nous vous invitons à participer aux activités et opportunités d’apprentissage menant à la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Message de la directrice principale
Le 30 septembre est une journée de réflexion, et de nombreux membres autochtones de la communauté de Concordia choisissent d’être dans leurs communautés d’origine pour soutenir leurs familles et les survivants en cette journée.
Nous vous invitons à faire une pause et à réfléchir à la réconciliation. Every child matters. Chaque enfant compte. Tahto awâsis ispîhtêyihtâkosiw.
—Manon Tremblay, Directrice principale des directions autochtones
Participez à un webinaire
Du 23 au 27 septembre, rejoignez des dîners-causeries quotidiens proposé par le Centre National pour la vérité et la réconciliation. Diffusés en ligne, ces webinaires sans frais proposent une expérience immersive pour désapprendre les mythes qui entourent l’histoire coloniale au Canada.
Prenez part à la conversation
Partagez une photo de vous portant un chandail orange #NDTR #Concordia
Activités à Concordia
Le pow-wow de l’Université Concordia continue de croître – en importance et en intensité
Le troisième pow-wow de l’Université Concordia s’est déroulé le vendredi 13 septembre au campus Loyola.
Ressources
Soutien en santé mentale et bien-être pour les personnes autochtones
Certaines informations présentées ici peuvent déclencher des sentiments ou des pensées liés à des abus passés. Veuillez contacter la ligne de crise des pensionnats, disponible 24 heures sur 24, au 1-866-925-4419 si vous avez besoin de soutien.
Reconnaissance territoriale
Nous aimerions commencer par reconnaître que l'Université Concordia est située en territoire autochtone, lequel n’a jamais été cédé. Nous reconnaissons la nation Kanien'kehá: ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles nous nous réunissons aujourd'hui.
As we commemorate National Truth and Reconciliation Day on September 30, let us embark on a collective journey of enlightenment, solidarity, and reconciliation.