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Une diplômée de l’Université Concordia reçoit deux prestigieux prix pour ses recherches avant-gardistes sur le traitement du cancer du cerveau

La thèse de doctorat de Gabrielle Mandl sur le recours aux nanoparticules pour accroître l’efficacité du traitement du glioblastome obtient la reconnaissance de deux importantes organisations de recherche
9 décembre 2024
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Jeune femme souriante aux cheveux longs tirés en arrière, portant des lunettes et une blouse blanche.
« Cette reconnaissance souligne non seulement mon travail, mais aussi l’incroyable soutien et dont j’ai bénéficié de la part de la communauté universitaire de Concordia », affirme Gabrielle Mandl.

La diplômée de Concordia Gabrielle Mandl (B. Sc. 2017, Ph. D. 2023) reçoit deux des plus prestigieux prix décernés dans son domaine, ce qui réaffirme son statut de leader en recherche sur le cancer fondée sur les nanoparticules.

Elle a remporté le Prix d’excellence CGS/ProQuest 2024 pour une thèse de doctorat en mathématiques, en sciences physiques et en génie couronnant la meilleure thèse en Amérique du Nord. Elle a également reçu le Prix international des jeunes chimistes IUPAC-Solvay 2024, remis à cinq chercheuses et chercheurs en reconnaissance de leur apport exceptionnel dans le domaine de la chimie.

Les travaux doctoraux novateurs de Gabrielle Mandl sur le glioblastome, un cancer du cerveau agressif et souvent mortel, ont permis de faire progresser les connaissances scientifiques et pourraient contribuer à la réduction des effets secondaires des radiations tout en améliorant les résultats du traitement.

Ses recherches doctorales, menées sous la direction de John Capobianco du Département de chimie et de biochimie, ont porté sur la conception de nanoparticules radioluminescentes destinées à être utilisées dans un nouveau traitement contre le cancer : la thérapie photodynamique médiée par les rayons X.

Ses travaux ont montré comment ces nanoparticules, combinées à la molécule protoporphyrine IX, pouvaient amplifier les effets de la radiothérapie et détruire les cellules de glioblastome avec une efficacité sans précédent.

« Nous sommes parvenus à diviser par dix le rayonnement nécessaire à un traitement efficace, ce qui pourrait réduire considérablement les effets secondaires pour les patients, explique Gabrielle Mandl. Au terme du traitement complet, nous avons constaté la destruction de 99,6 % des cellules cancéreuses, ce qui est bien mieux que ce que l’on obtient actuellement avec la radiothérapie seule, qui n’élimine que 86 % des cellules cancéreuses. »

Deux prix prestigieux

Le Prix d’excellence CGS/ProQuest pour une thèse de doctorat en mathématiques, en sciences physiques et en génie est décerné par le Council of Graduate Schools et récompense la meilleure thèse en Amérique du Nord dans sa catégorie. Gabrielle Mandl est la première chercheuse de Concordia à en être la lauréate.

« Le fait de représenter Concordia à ce niveau signifie beaucoup pour moi, affirme la chercheuse. Cette reconnaissance souligne non seulement mon travail, mais aussi l’incroyable soutien et dont j’ai bénéficié de la part de la communauté universitaire. »

Le Prix international des jeunes chimistes IUPAC-Solvay est une distinction mondiale remise par l’International Union of Pure and Applied Chemistry à cinq personnes de diverses régions du monde en reconnaissance de la meilleure thèse de doctorat dans le domaine des sciences chimiques. Gabrielle Mandl prendra part au congrès de l’IUPAC à Kuala Lumpur en juillet 2025 pour recevoir son prix.

« Gabrielle Mandl est représentative du calibre exceptionnel des étudiants des cycles supérieurs de Concordia », affirme Faye Diamantoudi, doyenne des études supérieures. « Ses recherches novatrices et la reconnaissance qu’elle obtient à l’international sont à l’image de la capacité d’innovation, de la persévérance et du rayonnement qui caractérisent notre communauté de diplômés. » 

Un homme souriant aux cheveux grisonnants et une jeune femme souriante, en tenue de convocation. Mandl avec son superviseur, le professeur Capobianco.

Une vraie Concordienne

Le parcours de Gabrielle Mandl à Concordia a commencé en 2012, alors qu’elle était étudiante au premier cycle, et s’est poursuivi jusqu’à l’obtention de son doctorat. Ses contributions vont au-delà de la recherche. Ainsi, elle s’est profondément impliquée dans la vie étudiante et s’est vu décerner la médaille Stanley-G.-French de Concordia en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles dans le cadre de ses études et de ses activités parascolaires.

Elle a également été porte-parole de promotion de la Faculté des arts et des sciences pour l’année 2023 et a reçu de nombreuses médailles de fin d’études, dont la Médaille d’or du Gouverneur général, décernée à l’étudiante ou l’étudiant des cycles supérieurs ayant obtenu les meilleurs résultats. 

Pascale Sicotte, doyenne de la Faculté des arts et des sciences, fait l’éloge de Gabrielle Mandl, qui selon elle possède un talent exceptionnel.

« Gabrielle Mandl est une véritable vedette et une source d’inspiration pour notre communauté, déclare-t-elle. Ses travaux novateurs dans le domaine des nanosciences lui ont valu une importante reconnaissance, tant au pays que par de nombreuses organisations prestigieuses de tous les coins du monde. Elle est une ambassadrice exceptionnelle pour Concordia, et nous sommes extrêmement fiers de souligner ses réalisations. »

Gabrielle Mandl, quant à elle, dit devoir sa réussite à ses études à Concordia.

« Le soutien dont j’ai bénéficié à Concordia – de la part du Pr Capobianco et de l’ensemble de la communauté – a été phénoménal. J’ai beaucoup grandi ici, et je n’aurais pas pu y arriver sans eux. »

Actuellement boursière postdoctorale à l’Université de Montréal, Gabrielle Mandl tente de déterminer si le traitement qu’elle a mis au point dans le cadre de son doctorat est en mesure de stimuler le système immunitaire afin de cibler le cancer métastatique et prévenir les récidives.

« Nous apprenons que la radiothérapie n’a pas seulement pour effet d’endommager l’ADN, mais qu’elle peut aussi activer le système immunitaire, explique Gabrielle Mandl. Si notre traitement arrive à stimuler une réponse immunitaire durable, nous pourrons mieux cibler les cancers métastatiques et prévenir les récidives à long terme. » 


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