M. Campanelli a commencé ses études en cinéma à l’École de cinéma Mel-Hoppenheim de Concordia, qui avait à l’époque un autre nom. « J’ai rencontré beaucoup de gens à cette école qui sont encore aujourd’hui mes amis et mes collègues, indique-t-il. C’est là que j’ai appris à utiliser une caméra et à faire des films de qualité professionnelle, ainsi que du montage audio et vidéo. Ce que j’aimais aussi du programme, c'est que des conférenciers qui travaillaient dans le domaine venaient nous parler. »
Un de ces conférenciers était l’aide-caméraman Glen MacPherson, « qui nous a parlé de la réalité du travail en cinéma, relate M. Campanelli. Nous sommes devenus amis, et j’ai fini par être son stagiaire lors du tournage du film Meatballs III : Académie de vacances », qui a eu lieu à Hudson, au Québec, en 1986.
Depuis ce premier contrat, M. Campanelli a travaillé avec le gratin hollywoodien et réalisé Cheval indien, un long métrage primé et acclamé par la critique, tiré du roman de Richard Wagamese sur les pensionnats autochtones au Canada. Le film a été présenté pour la première fois lors du Festival international du film de Toronto (TIFF) de 2017.
« Tous les cinéastes veulent présenter leur film au TIFF, c’est l’endroit par excellence pour le faire, affirme M. Campanelli. Nous étions tellement heureux que le festival ait accepté de présenter notre film, mais également très nerveux. Ce n’était que le deuxième film que j’avais réalisé, et toute ma famille était là, étant donné la proximité avec Montréal. C’était magique. »
Une éducation de qualité
M. Campanelli est également très fier de son film étudiant intitulé From a Whisper to a Scream, qui lui a valu le premier prix lors du concours de cinéma étudiant qui s’est tenu en 1983 à l’auditorium des diplômés de la Sir George Williams University, au pavillon Hall de Concordia. C’est dans ce même auditorium que Momentum, son premier long métrage en tant que réalisateur mettant en vedette Morgan Freeman, a été présenté en première lors du Festival international du film Fantasia de 2015. « C’était incroyable de boucler la boucle », se souvient M. Campanelli, dont la mère, Carmela Campanelli, B.A. 1995, a assisté aux deux projections.