Une infirmière du mauvais côté de la révolution communiste de Mao risque le tout pour le tout pour fuir la Chine et trouver refuge à Hong Kong puis, plus tard, à Singapour.
Ses efforts pour protéger ses six enfants — dont seulement quatre survivent à l’enfance — changent le destin de ses descendants d’une manière qu’elle ne peut guère imaginer.
Cette histoire est au cœur d’un généreux don planifié fait à la Campagne pour Concordia par le neurologue torontois Paul Hwang (B. Sc. 1970).
Le jeune Paul arrive à Montréal le 2 octobre 1966 pour étudier au Loyola College, lequel fusionnera moins de dix ans plus tard avec la Sir George Williams University pour donner naissance à l’Université Concordia.
Avant la fin de son premier trimestre, il se voit octroyer une bourse d’études complète en reconnaissance de ses résultats remarquables. C’est ce genre de soutien que souhaite honorer Paul Hwang en faisant lui-même un legs pour fi nancer une bourse d’études – nommée en hommage au professeur Stanley Drummond, « père de la biologie » à Concordia – destinée à des étudiantes et étudiants de haut calibre dans le domaine des sciences qui aspirent à fréquenter une école de médecine.
« En tant qu’étudiant étranger, j’ai eu l’occasion de réussir, souligne-t-il. Comment pourrais-je ne pas donner la même chance à quelqu’un d’autre? »
Lorsqu’il obtient son diplôme du Loyola College en 1970, Paul Hwang décroche la Médaille d’argent du ministre de l’Éducation du Québec, décernée à l’étudiant ayant la meilleure moyenne générale en sciences.
« C’était un grand moment pour moi. J’étais le premier à venir au Canada et à réussir. Loyola m’a ouvert tant de portes! »