Gestion d’actifs Global Alpha crée une nouvelle bourse d’études pour les femmes qui étudient la finance à Concordia
Sain Godil : « De nombreuses études montrent qu’il est avantageux d’avoir des femmes dans son équipe. Leur présence contribue à améliorer la prise de décisions, à diversifier les opinions et à réduire les préjugés. Cette bourse contribuera à diminuer quelque peu le déséquilibre observé ».
Bien que Sain Godil, B. Comm. 2011, M. Sc. 2013, ait remporté plusieurs prix et bourses pendant ses études à l’Université Concordia, il n’oubliera jamais le moment où il a reçu la bourse d’études Ron-Meisels.
« Le moment n’aurait pu être mieux choisi », dit M. Godil, qui est désormais gestionnaire de portefeuille et associé à Gestion d’actifs Global Alpha.
Fraîchement arrivé de Goa, en Inde, M. Godil était un étudiant adulte inscrit au Programme de gestion de portefeuilles Kenneth-Woods (KWPMP), où il poursuivait son rêve de faire carrière dans le monde de la finance. Étant à la tête d’une famille monoparentale, ses ressources financières étaient limitées.
« J’avais un enfant, j’étais seul et j’essayais de voir comment j’allais pouvoir payer le loyer, se rappelle-t-il. Lorsque j’ai rencontré M. Meisels, je lui ai dit que cette bourse était comme un cadeau du ciel pour moi. »
Une décennie plus tard, M. Godil estime qu’il est tout naturel pour lui d’exprimer sa reconnaissance envers Concordia par l’entremise de la nouvelle bourse offerte par son entreprise.
Établies dans le cadre de la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération, les bourses Gestion d’actifs Global Alpha, d’une valeur de 30 000 $, viendront en aide aux femmes qui étudient la finance à l’École de gestion John-Molson en leur offrant deux bourses annuelles de premier cycle de 3 000 $ chacune sur une période de cinq ans.
Contribuer à réduire le déséquilibre
Redonner fait partie des valeurs de Global Alpha, affirme M. Godil. Fondée en 2008, la société de gestion de placements a versé plus de 700 000 $ à différentes causes au fil des ans. Les membres de l’équipe de Global Alpha font également du bénévolat auprès de divers organismes de bienfaisance et sans but lucratif.
Lorsque l’équipe s’est réunie récemment pour discuter de la prochaine cause qu’elle soutiendrait, elle a décidé de cibler la diversité dans le secteur financier.
« Lorsque l’on regarde le monde des placements dans son ensemble, il n’est pas nécessaire d’être un génie pour se rendre compte qu’il manque de diversité et que les femmes sont sous-représentées, commente-t-il. À Global Alpha, nous essayons depuis toujours de diversifier notre équipe parce que nous savons à quel point il est important de diversifier nos compétences collectives et de pouvoir compter sur la perspective apportée par l’expérience. »
« Les femmes, en particulier, peuvent apporter une perspective de grande valeur », ajoute-t-il.
« De nombreuses études montrent qu’il est avantageux d’avoir des femmes dans son équipe. Leur présence contribue à améliorer la prise de décisions, à diversifier les opinions et à réduire les préjugés. Cette bourse contribuera à diminuer quelque peu le déséquilibre observé. »
Le fait que M. Godil ait deux filles teinte cette histoire d’une touche personnelle. « Toute cette question nous tient à cœur, confie-t-il. Si mes filles veulent se lancer en finance, je veux pouvoir les aider à le faire. »
Aider à briser le plafond de verre
Lorsqu’on lui demande pourquoi l’équipe de Global Alpha souhaitait offrir des bourses à des étudiantes de Concordia, M. Godil répond simplement : « Notre équipe compte plusieurs diplômés de Concordia, et nous tenons Concordia en haute estime ».
Il ajoute que lorsqu’il songe au chemin parcouru dans sa carrière, il doit une bonne part de son succès à l’Université.
« Oui, j’ai travaillé fort, mais d’avoir la possibilité d’apprendre auprès de professionnels incroyables et de créer un réseau de mentorat extraordinaire grâce au programme Ken-Woods a été déterminant dans mon parcours », déclare M. Godil, qui a également été porte-parole de promotion du programme Ken-Woods pendant sa dernière année d’études.
Global Alpha et lui-même aimeraient voir plus de femmes bénéficier des mêmes occasions que lui à Concordia.
« Soyons réalistes : il ne s’agit que de deux bourses annuelles, poursuit M. Godil. Nous aimerions néanmoins qu’elles aident à l’avancement professionnel des femmes et contribuent à briser le plafond de verre. »
Et tout comme la bourse Ron-Meisels l’a fait pour lui, M. Godil espère également que ces bourses deviendront une source d’inspiration.
« Dans dix ans, ce serait formidable d’entendre des boursières nous faire part d’une histoire similaire et nous dire de quelle manière cette bourse leur est concrètement venue en aide, conclut-il. Je pense que nous serions émus d’entendre ce genre de témoignage. »