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La doyenne Anne-Marie Croteau verse un don de 55 000 $ pour encourager les femmes étudiantes de l’École de gestion John-Molson

Le don accordé à la Campagne pour Concordia profitera aux étudiantes en gestion des technologies d’affaires
12 avril 2024
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Par Ian Harrison, BComm 01


Un individu confiant se tient les bras croisés devant une bibliothèque, à côté d'une peinture abstraite colorée. Anne-Marie Croteau est la doyenne de l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia depuis 2017.

Réaffirmant son profond engagement envers l’équité des genres, la doyenne Anne-Marie Croteau a versé un don de 55 000 $ pour appuyer les femmes étudiantes de l’École de gestion John-Molson.

Ce don – octroyé par la première femme doyenne de l’école – servira à financer des bourses d’études destinées aux femmes poursuivant un programme de premier cycle en gestion des technologies d’affaires ou une maîtrise ès sciences (M. Sc.) en analytique d’affaires et gestion des technologies.

Diplômée de l’Université Concordia en mathématiques actuarielles, Anne-Marie Croteau est une figure emblématique de l’École John-Molson, où elle a assumé diverses fonctions à titre de professeure et d’administratrice depuis 1997. Son récent don s’inscrit dans la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération.

Comptant plus de 9 000 personnes étudiantes, tous cycles confondus, l’École de gestion John-Molson se classe parmi les plus grandes facultés de gestion du Canada et a connu une remarquable évolution, comme en témoigne la doyenne.

« Ancienne directrice du programme de MBA exécutif, j’ai fait partie de la première cohorte à occuper les bureaux et les salles de classe du nouveau pavillon John-Molson (MB) en 2009 », se souvient Mme Croteau.

« À l’époque, il y a eu de nombreuses discussions entre les membres du corps professoral à propos de la dénomination des plaques et des salles d’étude. C’est de là que m’est venue l’idée de faire œuvre utile à mon tour. »

Cette idée s’est précisée après qu’un autre donateur de la Campagne pour Concordia, Mark Goodman (B. Comm. 1981), a lancé une initiative semblable au profit de son alma mater.

En hommage à Mme Croteau et à ses réalisations en tant que première femme doyenne de l’école, une plaque a été installée à l’entrée d’une salle d’étude du pavillon MB. Les bourses Anne-Marie Croteau destinées aux femmes en gestion des technologies d’affaires seront décernées à compter du trimestre d’automne 2024.

Une personne souriante en tenue professionnelle pose à côté d'un groupe de cinq personnes en tenue décontractée dans un couloir aux parois vitrées. Une aire d’étude située dans le pavillon John-Molson porte désormais le nom d’Anne-Marie Croteau.

La proportion de femmes étudiantes en forte hausse

Dans le domaine de la gestion des technologies d’affaires, les femmes demeurent sous-représentées. Mme Croteau a d’ailleurs été la première femme à obtenir un doctorat spécialisé en systèmes d’information de gestion à l’Université Laval, à Québec.

« Je suis fière de dire que depuis le début de mon mandat à titre de doyenne, le programme de premier cycle en gestion des technologies d’affaires – dont l’effectif étudiant s’élève aujourd’hui à 600 personnes – a vu sa proportion de femmes étudiantes augmenter considérablement, passant de 30% à 40 %. »

« Il y a encore place à l’amélioration; c’est pourquoi j’ai tenu à financer des bourses d’études pour les femmes poursuivant ce programme. Dans le milieu professionnel aussi, la représentation des femmes pourrait être plus forte, et ce, dans tous les types d’emploi – surtout dans les postes haut placés, comme celui de chef de la sécurité de l’information. »

En Amérique du Nord, on estime que les hommes seraient plus de trois fois plus nombreux que les femmes à occuper un emploi en gestion des technologies d’affaires. Dans les postes de direction, la disparité est encore plus marquée.

À l’heure où les programmes comme la maîtrise ès sciences en analyse et en gestion des technologies d’affaires – conçue pour former des spécialistes de l’industrie centrés sur la stratégie et les données – sont de plus en plus demandés dans les grandes écoles de gestion, il est impératif de favoriser l’élargissement du vivier de talents, estime Mme Croteau.

« L’un des principaux objectifs de mon mandat consistait à promouvoir l’accès à un plus grand nombre d’étudiants, en particulier aux femmes, indique-t-elle. Nous avons donc franchi une étape importante en devenant la première école de gestion du Canada à obtenir une certification Parité de La Gouvernance au Féminin. »

« Premier du genre au pays, le Centre d’entrepreneuriat et de gestion au féminin Barry-F.-Lorenzetti, mis sur pied grâce à des dons, a aussi grandement contribué à cette réussite. »

« Il s’agit de créer une culture »

L’équité des genres est une valeur que partagent également les autres membres de l’équipe de direction de l’Université, laquelle est composée majoritairement de femmes, dont Pascale Sicotte, doyenne de la Faculté des arts et des sciences, et Annie Gérin, doyenne de la Faculté des beaux-arts.

À l’occasion du Mois de l’histoire des femmes, en mars, les trois administratrices ont cosigné un article d’opinion sur la nécessité d’aider un plus grand nombre de femmes à accéder à des postes décisionnels et spécialisés.

« En tant que leaders, il nous appartient de soutenir nos équipes et nos collègues dans leur parcours, en tenant compte des circonstances particulières auxquelles ces personnes sont confrontées », peut-on lire dans l’article.

Par ce don qui encouragera les femmes étudiantes au sein de la faculté qu’elle sert depuis près de trente ans, Mme Croteau a assurément pris le relais pour soutenir la nouvelle génération.

« Il s’agit de créer une culture et un environnement où les femmes – et tout le monde, à vrai dire – ont la chance de s’épanouir et de s’impliquer, estime-t-elle. L’Université Concordia et l’École John-Molson y parviennent avec brio. Je suis fière des initiatives que nous continuons à mettre en place pour atteindre cet objectif. »



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