Michael Meaney, B.A. 1975, M.A. 1977, Ph. D. 1982, est une sommité des domaines de la psychiatrie biologique et du neurodéveloppement.
Titulaire d’une chaire James McGill de médecine à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas de l’Université McGill, Michael Meaney est réputé pour ses travaux révolutionnaires sur les effets des expériences vécues pendant la petite enfance sur l’expression génique et le développement.
Étudiant depuis des décennies les interactions complexes entre la génétique, l’environnement et le développement neurologique, le Michael Meaney examine particulièrement la façon dont les soins maternels influent sur le développement. Utilisant des animaux dans ses travaux novateurs, il a découvert comment, par des mécanismes complexes, les expériences vécues en bas âge modulent l’expression génique, le développement du cerveau et la réaction au stress.
Influençant la pratique clinique et les politiques publiques, l’ensemble des recherches du Michael Meaney ont des retombées importantes sur la santé et le bien-être de la population. Auteur de plus de 650 articles scientifiques, le Michael Meaney a reçu de nombreuses distinctions. Il est notamment membre de l’Ordre du Canada et de l’Académie américaine des arts et des sciences.
Fier diplômé du Loyola College, Michael Meaney se souvient avec émotion de la rivalité qui opposait l’équipe de hockey de son alma mater et celle de la Sir George Williams University avant que les deux établissements ne fusionnent pour devenir l’Université Concordia en 1974.
L’Université Concordia est « une création hybride extrêmement intéressante qui a connu une immense croissance », observe-t-il.