Histoire visuelle de la communauté 2ELGBTQIA+ de Concordia
Depuis la fondation de l’Université Concordia en 1974, la communauté 2ELGBTQIA+ a fait sentir sa présence sur les murs ainsi que dans les couloirs et les espaces communs du campus, les transformant en de vibrantes tribunes d’expression, de célébration et de solidarité.
Qu’il s’agisse d’affiches frappantes ou d’œuvres d’art public évocatrices, ces créations visuelles capturent des moments d’affirmation d’identité, de résilience et de fierté. En voici quelques-unes.
Affiche de la projection de la comédie française La cage aux folles (1978), organisée par le groupe étudiant Lesbian and Gay Friends of Concordia, fondé en 1978.
Affiche de l’activité Stonewall Danse, organisée en 1989 par l’association Lesbian and Gay Friends of Concordia. Fondé en 1978, le collectif a adopté le nom épicène Concordia Queer Collective en 1992.
Affiche d’une activité au profit de l’association Lesbians of Color Group datant approximativement de 1991 et provenant des archives de la Lesbian Studies Coalition.
Affiche de la Lesbian Studies Coalition pour l’événement Madonna, Dildoes and Dykes!!!, organisé à l’Institut Simone de Beauvoir en février 1991.
Brochure de la conférence internationale historique La Ville en Rose sur les études lesbiennes et gaies, tenue à l’Université Concordia et à l’Université du Québec à Montréal en 1992.
Affiche de l’exposition de travaux étudiants sur le VIH/sida Anti. Bodies, tenue à Concordia le 10 avril 2003.
Affiche créée en 1993 par le comité consultatif sur le VIH/SIDA de Concordia pour une série de six conférences mensuelles sur la culture et les politiques entourant la pandémie de SIDA.
Créé en 1980, le journal étudiant The Link a régulièrement publié des éditions centrées sur l’homosexualité. Son numéro annuel Gay Issue, aujourd’hui connu sous le nom de Gender and Sexuality Issue, « a suscité des réactions négatives et des menaces, des milliers d’exemplaires ayant été arrachés des kiosques par ceux qui s’y opposaient » lorsqu’il est paru pour la première fois en 1982.
En janvier 2021, le Centre de lutte contre l’oppression des genres de Concordia, financé par les étudiantes et étudiants, a remporté, en tant que codemandeur, une contestation constitutionnelle historique devant la Cour supérieure du Québec. L’affaire a fait valoir les droits civils des personnes trans, non binaires et intersexuées.
Le juge Gregory Moore a statué que certaines dispositions du Code civil du Québec étaient inconstitutionnelles, en particulier celles qui empêchaient les personnes non binaires de mettre à jour leur sexe dans leur acte de naissance pour refléter leur identité de genre.