Trop bon pour être gaspillé
22 juillet – 6 septembre 2024
Commissariée par : Nicole Burisch
Finissage : 5 septembre de 17h à 19h
Les œuvres présentées dans les vitrines York ont été sélectionnées en relation avec l'exposition présentée dans l'espace principal de la Galerie FOFA, en développant les thèmes du travail, de l'entretien des matériaux, de la réutilisation et de l'écoresponsabilité. Les artistes Adam Basanta, Ari Bayuaji, Alexa Kumiko Hatanaka et Kelly Jazvac utilisent toustes des matériaux réutilisés ou des retailles, qu'iels transforment avec ingéniosité en œuvres d'art, trouvant ainsi de nouvelles façons de valoriser ce qui est habituellement considéré comme étant des déchets. En utilisant des procédés manuels qui nécessitent un engagement profond avec leurs matériaux spécifiques, chaque pièce attire l'attention sur des éléments qui pourraient autrement être négligés ou mis au rebut. Chacune des œuvres présentées intervient à un moment précis dans le cycle habituel de production-consommation-élimination, remettant en question l'idée même que l’on peut se « débarrasser » de tout.
Dans une présentation de sa pratique, Hatanaka cite le concept japonais de mottainai, ou « trop bon pour être gaspillé », pour décrire la manière dont elle conserve les retailles en vue de les inclure dans des œuvres futures. Cette vision de l'avenir, associée à la reconnaissance de la valeur intrinsèque des moindres résidus, offre un cadre puissant pour repenser le concept même de « déchet ». Comme les œuvres présentées ici, cela nous invite à réfléchir de manière plus attentive et plus créative aux matériaux qui nous entourent, tout en soulignant le besoin urgent de reconsidérer la manière dont nous interagissons avec les systèmes et les ressources sur lesquels nous dépendons.
- Nicole Burisch
Les œuvres présentées dans les vitrines York ont été sélectionnées en relation avec l'exposition présentée dans l'espace principal de la Galerie FOFA, en développant les thèmes du travail, de l'entretien des matériaux, de la réutilisation et de l'écoresponsabilité. Les artistes Adam Basanta, Ari Bayuaji, Alexa Kumiko Hatanaka et Kelly Jazvac utilisent toustes des matériaux réutilisés ou des retailles, qu'iels transforment avec ingéniosité en œuvres d'art, trouvant ainsi de nouvelles façons de valoriser ce qui est habituellement considéré comme étant des déchets. En utilisant des procédés manuels qui nécessitent un engagement profond avec leurs matériaux spécifiques, chaque pièce attire l'attention sur des éléments qui pourraient autrement être négligés ou mis au rebut. Chacune des œuvres présentées intervient à un moment précis dans le cycle habituel de production-consommation-élimination, remettant en question l'idée même que l’on peut se « débarrasser » de tout.
Dans une présentation de sa pratique, Hatanaka cite le concept japonais de mottainai, ou « trop bon pour être gaspillé », pour décrire la manière dont elle conserve les retailles en vue de les inclure dans des œuvres futures. Cette vision de l'avenir, associée à la reconnaissance de la valeur intrinsèque des moindres résidus, offre un cadre puissant pour repenser le concept même de « déchet ». Comme les œuvres présentées ici, cela nous invite à réfléchir de manière plus attentive et plus créative aux matériaux qui nous entourent, tout en soulignant le besoin urgent de reconsidérer la manière dont nous interagissons avec les systèmes et les ressources sur lesquels nous dépendons.
- Nicole Burisch
À propos de la commissaire
Nicole Burisch est commissaire, critique et travailleuse culturelle. Elle est une colonisatrice d’origine allemande / écossaise / irlandaise / anglaise, née et élevée sur le territoire du Traité 6 (Edmonton) et qui vit et travaille actuellement à Tiohtià:ke / Mooniyaang (Montréal). Ses projets portent sur les discours sur l’artisanat, le féminisme, la performance, le travail et la matérialité en art contemporain.
Burisch a occupé des postes et présenté des projets avec plusieurs organisations, dont le Musée des beaux-arts du Canada, le Centre [3] for Artistic + Social Practice, la Galerie Leonard & Bina Ellen, Optica, le Museum of Fine Arts, Houston, She Works Flexible, Mentoring Artists for Women's Art, Artexte, Walter Phillips Gallery, The New Gallery, le Centre des arts actuels Skol, et le Mountain Standard Time Performative Art Festival.
Ses recherches sur les stratégies curatoriales pour les pratiques artisanales politiquement engagées ont été inclues dans des publications majeures telles que The Craft Reader (Berg) et Extra/ordinary : Craft and Contemporary Art (Duke University Press) et elle a coédité The New Politics of the Handmade : Craft, Art, and Design (Berg). Elle est actuellement directrice de la Galerie FOFA à l'Université Concordia.