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Faites connaissance avec les diplômés de Concordia qui participeront aux Jeux olympiques de Paris 2024

Trois anciens membres des Stingers représentent Équipe Canada aux prochaines Olympiades d’été
23 juillet 2024
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Jeune femme remportant un championnat, souriant avec ses bras au-dessus de sa tête et les mains dans les poings

Lorsque les Jeux olympiques de Paris 2024 débuteront le 26 juillet, les Concordiennes et Concordiens pourront encourager avec fierté quelques membres décorés de la communauté des Stingers. Suivez toute l’action en lutte et en boxe, et apprenez-en plus sur les trois athlètes qui ont déjà fréquenté Concordia ci-dessous.

Invaincue dans le ring

Tammara Thibeault, B.A. 2023, a vécu sa première expérience olympique aux Jeux de Tokyo 2020, où elle a atteint les quarts de finale de l’épreuve féminine des 75 kg. Depuis, elle n’a pas perdu un combat en route vers Paris 2024. Elle a notamment remporté le titre de championne du monde des poids moyens aux Championnats du monde de boxe féminine de l’IBA 2022 ainsi que des médailles d’or aux Jeux du Commonwealth de 2022 et aux Jeux panaméricains de 2023.

Athlète féminine souriante, debout devant quatre sacs de boxe rouges Tammara Thibeault

Si Tammara Thibeault fait mieux à Paris qu’à Tokyo, elle deviendra la boxeuse canadienne la plus titrée en compétition internationale. Après ces Jeux, la diplômée en études urbaines songe à intégrer le circuit de boxe professionnel ou à faire une maîtrise en architecture.

Tammara Thibeault prendra part à l’épreuve de boxe féminine des 75 kg, qui débute le 31 juillet.

Moins de pression, plus de passion

Linda Morais, B. Sc. 2017, s’entraîne pour participer aux épreuves de lutte olympique depuis 15 ans. Elle a finalement obtenu son billet pour Paris 2024 au dernier Tournoi mondial de qualification olympique, qui s’est tenu en mai dernier à Istanbul, en Turquie.

Malgré les médailles de bronze et d’or qu’elle a décrochées à de nombreux championnats mondiaux au cours des deux derniers cycles olympiques, elle n’a pas pu se classer pour participer aux Jeux de Rio en 2016 ni à ceux de Tokyo en 2020. Linda Morais explique à Concordia qu’en 2020, elle « s’est effondrée sous la pression ».

Au tournoi de qualification de cette année, en Turquie, Morais a changé d’attitude. C’était sa dernière chance de faire partie de l’équipe olympique, et son entraîneur de longue date David Zilberman lui a fait comprendre qu’elle n’avait qu’à se présenter sur le tapis pour son combat de six minutes et à être fière de sa performance.

« J’ai abordé l’épreuve avec gratitude, et tout le stress associé à la nécessité de gagner est parti. »

Jeune femme en tenue de lutte avec un grand sourire, penchée en avant avec les mains sur les genoux Linda Morais

Linda Morais attribue sa capacité de s’imaginer évoluer sur la scène mondiale aux cinq années qu’elle a passées avec l’équipe de lutte des Stingers. « Voir mes coéquipières atteindre leurs objectifs en remportant des championnats universitaires m’a donné la confiance voulue pour persévérer et représenter Concordia aux Championnats du monde universitaires à quelques reprises. Faire partie de ce groupe d’élite a certainement amélioré ma performance. »

Après ces Jeux olympiques, Linda Morais espère enseigner les sciences et travailler comme entraîneuse afin de transmettre sa passion pour l’apprentissage et l’athlétisme à la nouvelle génération. « Je veux former des athlètes qui se démarquent sur tous les plans, que ce soit dans le sport ou dans la vie. »

Linda Morais prendra part à l’épreuve de lutte féminine style libre des 68 kg, qui commence le 5 août.

Lutter malgré la douleur

Alex Moore, B. Comm. 2023, également entraîné par David Zilberman, brillait lui aussi par son absence aux Jeux de Tokyo. Dans son cas, c’était pour cause de blessures, à savoir une déchirure du ligament croisé antérieur deux semaines avant les essais olympiques, puis une déchirure du labrum plus tard durant le processus de sélection.

« Au cours des quatre dernières années, j’ai eu deux opérations consécutives, j’ai subi une déchirure des ischiojambiers et je me suis cassé la main », relate Alex Moore. En dépit de toutes ces difficultés, à peine sept semaines après s’être blessé à la main, l’athlète s’est classé parmi les deux premiers au Tournoi de qualification olympique panaméricain en mars 2024 et a obtenu son laissez-passer pour l’épreuve masculine style libre chez les 86 kg à Paris. « Toute ma vie, j’ai fait des sacrifices pour mon sport et me qualifier pour les Jeux olympiques avec ma main blessée a rendu la victoire d’autant plus satisfaisante. »

Deux jeunes hommes, l'un en bordeaux et l'autre en vert, se battent devant un public lors d'une compétition Alex Moore | Photo: David Moll

Alex Moore, dont le père est entraîneur de lutte, a fait ses premiers pas dans ce sport à l’âge de 11 ans. « Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours eu comme plan d’aller à Concordia et de lutter pour les Stingers. » Il a été sacré athlète masculin de l’année des Stingers en 2023 et a remporté le titre de meilleur lutteur de l’année d’U SPORTS et des médailles d’or aux championnats de 2019 et de 2023. Il compte aussi à son palmarès des médailles à des compétitions internationales, notamment aux Jeux du Commonwealth 2022 et aux Championnats panaméricains 2023.

Lorsqu’il a dû se tenir à l’écart des tapis en raison de ses blessures, le diplômé de l’École de gestion John-Molson a sauté à pieds joints dans la gestion du patrimoine. « Le fait d’entretenir une autre passion a été bénéfique pour le lutteur que je suis. Quand tout allait mal dans mon sport, je pouvais consacrer mon énergie ailleurs. »

Il espère faire carrière en finance. « Mais maintenant, je veux surtout décrocher une médaille. Je suis en pleine forme et je lutte comme jamais auparavant. J’ai l’occasion de faire quelque chose de spécial, de rendre fières toutes les personnes qui m’ont appuyé au fil des ans. »

L’épreuve d’Alex Moore, en lutte masculine style libre chez les 86 kg, débute le 8 août.

Apprenez-en plus sur les Stingers de l’Université Concordia.

Suivez le parcours olympique de Tammara Thibeault, de Linda Morais et d’Alex Moore à Paris cet été.



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