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Grande Concordienne : Zoe Salzman, avocate plaidante chevronnée

« L’Université Concordia m’a dotée de bases solides pour devenir avocate plaidante. »
2 octobre 2024
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Par Ian Harrison, B. Comm. 2001


Zoe a des cheveux bruns courts, porte une veste de costume bleu foncé et pose pour son portrait devant un fond gris. Photo par Zachary Maxwell Stertz

Zoe Salzman, B.A. 2003, a fait figure de pionnière en devenant la première avocate de sa famille.

Née à Toronto et élevée à Montréal, elle a en effet surpris ses parents, tous deux producteurs de cinéma et de télévision, par le choix de sa profession. Poussée par sa passion pour le droit, elle s’est inscrite au Collège d’études humanistes de l’Université Concordia, où elle a acquis des compétences essentielles pour sa future carrière.

Aujourd’hui, Salzman est associée du cabinet Emery Celli Brinckerhoff Abady Ward & Maazel, à Manhattan, où elle se spécialise dans les dossiers de discrimination sur le lieu de travail et de droits civils.

La Grande Concordienne a changé la vie de nombreuses personnes. Elle a obtenu des règlements pour des victimes de violence policière et de discrimination systémique, et a plaidé avec succès d’importantes causes civiles #MeToo.

Salzman a choisi d’étudier à la faculté de droit de l’Université de New York (NYU) après avoir obtenu son diplôme de premier cycle, décision qui a eu une incidence déterminante sur sa carrière.

« Ce que j’ai vraiment aimé de l’Université de New York était son engagement à l’égard de la pratique du droit d’intérêt public, confiait-elle à Concordia en 2023. Je savais que je voulais utiliser mon diplôme de droit pour contribuer aux droits civils et à la justice sociale, et je sentais que la NYU – et New York en général – me donnerait une plateforme incroyable pour le faire. »

L’attention médiatique intense est un risque professionnel auquel s’expose occasionnellement Salzman ces jours-ci – ce qui est logique étant donné son implication dans des dossiers très médiatisés soulevant des enjeux sociaux majeurs. Mais elle fait face à ce surcroît d’attention avec la même détermination qu’au tribunal, donnant la priorité aux besoins de ses clients et démontrant une grande expertise ainsi qu’un dévouement inébranlable.

« Je peux pratiquer le droit d’une manière que je trouve intellectuellement stimulante, intéressante et gratifiante, estime Salzman. Je me sens incroyablement privilégiée. »

Qu’est-ce qui vous vient spontanément à l’esprit quand vous repensez à vos études à Concordia?

Zoe Salzman : Je pense aux cours du Collège d’études humanistes. Le programme d’apprentissage basé sur des symposiums consistait à faire des lectures, puis à participer à des discussions et à des débats en petits groupes. Il n’y a pas de meilleure façon d’apprendre, et je garde un souvenir impérissable de ces séances intellectuellement stimulantes avec des professeurs et des étudiants incroyablement intelligents.

Le campus était vraiment effervescent et dynamique. Il y avait la Patate du Peuple ainsi que diverses manifestations pour la justice sociale. L’enseignement était riche, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des salles de classe.

Pouvez-vous énumérer certains des facteurs qui ont contribué à votre réussite?

Z.S. : Les compétences en matière de pensée critique que j’ai acquises à Concordia, en particulier grâce au Collège d’études humanistes, ont jeté les bases de ma carrière. En tant qu’avocate, j’utilise quotidiennement ces compétences pour lire la jurisprudence, rédiger, penser de façon critique et faire valoir mes arguments au tribunal. Ma capacité à réfléchir rapidement et à formuler efficacement des arguments, que j’ai développée dans le cadre de mes études, m’a été très utile. L’Université Concordia m’a dotée de bases solides pour devenir une avocate plaidante qui argumente et défend son point de vue devant les tribunaux.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes étudiantes qui souhaiteraient suivre vos traces?

Z.S. : Il n’y a pas qu’un seul chemin pour réussir, et mon parcours ne s’est pas fait en ligne droite. Il est important de comprendre que chaque cheminement est personnel. Je me souviens que je voulais suivre des étapes précises, mais la réalité est plus complexe et, en fin de compte, plus enrichissante.

Il faut être prêt à essayer différentes choses, à corriger sa trajectoire et à trouver ce qui convient le mieux. Nombre de mes camarades de classe en droit ont choisi de grands cabinets d’avocats, mais j’ai délibérément suivi un autre chemin, que j’ai trouvé plus gratifiant. Il est essentiel d’avoir le courage de suivre sa propre voie et la confiance nécessaire pour faire des choix éclairés.

Quel effet cela vous fait-il d’avoir été nommée Grande Concordienne?

Z.S. : Je suis extrêmement touchée et honorée. Je n’aurais jamais imaginé être choisie pour un tel honneur lorsque j’étais étudiante. En repensant aux incroyables professeurs et étudiants que j’ai eu le privilège de connaître à Concordia, je suis sincèrement choquée et reconnaissante de compter parmi les quelques personnes sélectionnées pour recevoir ce titre. Concordia occupera toujours une place spéciale dans mon cœur, et c’est un privilège de participer aux célébrations qui marquent son 50e anniversaire.

Tirez fierté de nos Grandes Concordiennes et Grands Concordiens !



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