« Avec ses 27 unités pédagogiques et centres de recherche en lettres et sciences humaines, en sciences et en sciences sociales, la Faculté des arts et des sciences correspond parfaitement à la définition de ce qu’est la diversité, affirme la doyenne Pascale Sicotte. Il en est ainsi depuis le tout début. »
« Nous avons toujours été une faculté interdisciplinaire, et nous avons toujours incarné la diversité; c’est dans notre ADN, ajoute-t-elle. La possibilité qui s’offre à nous consiste à exploiter le travail réalisé auparavant et à rassembler ces disciplines variées d’une manière réfléchie, afin d’aller de l’avant, d’examiner de nouvelles limites et de relever les défis de l’heure. »
La doyenne mentionne divers exemples percutants de travaux de recherche, dont : les travaux révolutionnaires sur le vieillissement; les progrès dans les domaines de la biologie synthétique et de la biofabrication, qui visent à accroître la sécurité alimentaire et la durabilité; les efforts pour favoriser l’inclusion des personnes immigrantes; ainsi que la promotion du multilinguisme pour jeter des ponts entre les communautés francophones et anglophones du Québec.
En ce qui concerne l’avenir, elle estime que les membres de la faculté doivent unir leurs efforts afin d’exploiter ce type de travail interdisciplinaire et de faire progresser les connaissances.
« Mais aussi pour continuer d’évaluer de façon critique les connaissances produites », ajoute-t-elle.
« C’est important. Nous ne faisons pas que produire des connaissances; nous permettons à nos étudiantes et étudiants d’acquérir la capacité et les compétences en pensée critique nécessaires pour réfléchir à ce qui se passe autour d’eux, afin qu’ils puissent être en mesure de continuer d’apprendre tout au long de leur vie.
« Nous en avons besoin aujourd’hui plus que jamais, souligne-t-elle. Comme les dernières années nous l’ont montré, nous ne pouvons pas savoir ce que nous réserve l’avenir. »
En bref, selon elle, si la Faculté des arts et des sciences est guidée par une mission centrée sur les personnes étudiantes, celle-ci consiste à les préparer à devenir des citoyens du monde.
« Nous voulons créer des espaces où tout le monde a une voix, où d’importantes discussions ont lieu, et où nous pouvons repenser le monde de demain, afin qu’il devienne un monde meilleur, affirme-t-elle. C’est ce que nous allons continuer de promouvoir ici. »