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Une croissance bénéfique

L’essor des campus de l’Université Concordia enrichit Montréal et l’ensemble du Québec
8 novembre 2024
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Par Howard Bokser, MBA 85


Vue de l'angle des rues Sainte-Catherine et Guy avec des piétons qui passent. La communauté Concordienne apporte une jeunesse, une énergie, une joie de vivre et une dimension internationale qui contribuent à faire de Montréal l’une des dix meilleures villes étudiantes du monde.

Que ce soit sur la rue Sainte-Catherine ou le boulevard De Maisonneuve, au centre-ville de Montréal, ou sur ce tronçon animé de la rue Sherbrooke dans Notre-Dame-de-Grâce, la présence de Concordia est manifeste. L’Université ne fait pas qu’occuper l’espace : elle insuffle dynamisme et vitalité à notre ville.

Chaque jour, des milliers d’étudiantes et étudiants envahissent les rues et les transports en commun pour se rendre en classe, dans les laboratoires, sur les terrains de sport ou à la bibliothèque.

Ce sont quelque 50 000 personnes – y compris professeurs, employés et visiteurs – qui remplissent les cafés, les magasins et les restaurants durant la journée, ainsi que les bars, les salles de spectacle et d’autres établissements le soir venu. Bon nombre vivent à proximité des campus. Cette communauté apporte une jeunesse, une énergie, une joie de vivre et une dimension internationale qui contribuent à faire de Montréal l’une des dix meilleures villes étudiantes du monde.

Concordia apporte également d’autres contributions à la ville qui sont certes moins visibles, mais plus quantifiables. Ainsi, selon l’Economic Impact Assessment of Concordia University, un rapport indépendant commandé par l’Université et publié en décembre 2023, Concordia a généré près de deux milliards de dollars en valeur ajoutée pour les économies de Montréal et du Québec en 2022 seulement.

« Cette étude traduit en chiffres – d’ailleurs considérables – ce que nous savons depuis longtemps : les diplômés, les chercheurs et les étudiants de Concordia, ainsi que l’Université elle-même, contribuent de manière considérable et quantifiable à l’économie locale », affirme Graham Carr, recteur de l’établissement.

Le rapport Economic Impact Assessment répartit ces retombées en trois grandes catégories : 925 millions de dollars en amélioration du capital humain – augmentation de la productivité – grâce aux 179 000 diplômés de l’Université qui travaillent dans la province, 301 millions de dollars provenant de la recherche menée et diffusée par Concordia, et 763 millions de dollars dépensés par Concordia ainsi que par ses étudiants et ses visiteurs de l’extérieur du Québec. Outre par les retombées économiques de ses activités, Concordia se démarque par son imposante présence physique.

Un développement tourné vers l’avenir

Une grande partie des pavillons emblématiques de notre université sont relativement récents. Le campus tel que nous le connaissons aujourd’hui a commencé à prendre forme à la fin des années 1990, avant de connaître une croissance marquée au début des années 2000 – à l’image des ambitions de notre université, dont le profil de recherche et la réputation internationale étaient en plein essor.

De la fusion du Loyola College et de la Sir George Williams University en 1974 jusqu’en 1999, les deux campus ont peu changé, si ce n’est de la construction de deux nouveaux bâtiments : le pavillon J.-W.-McConnell sur le boulevard De Maisonneuve, en face du pavillon Henry-F.-Hall, et la salle de concert Loyola dans NDG, bâtie vers 1992.

Sur fond de ciel bleu, un bâtiment moderne avec l'image d'un athlète sur le point de sauter. Leap, l'œuvre d'art public qui embellit la façade de PERFORM, a été créée par l'artiste montréalais Adad Hannah. Cette œuvre photographique sur verre de grande envergure représente une série de 17 personnes se livrant à diverses activités physiques.

Cependant, de 1999 à aujourd’hui, l’Université a connu une profonde transformation, laquelle a été réalisée avec clairvoyance. En effet, au milieu des années 1990, la haute direction de Concordia avait mené une réflexion sur l’avenir de l’établissement et décidé de faire les choses en grand.

La première initiative importante concernait le campus de NDG, qui était sous-exploité. Afin d’en étudier les possibilités de développement, l’Université a mis sur pied le groupe de travail consultatif du recteur sur la revitalisation du campus Loyola, présidé par Lillian Vineberg-Goodman, B. Bx-arts 1983, membre du conseil d’administration. La recommandation du groupe de travail – formulée en 1998 et rapidement acceptée par l’Université – était d’investir massivement dans la modernisation et l’ajout d’installations pour les programmes de sciences, de psychologie, d’arts de la scène, de communication et de journalisme.

Or, le conseil d’administration ne s’est pas contenté de redynamiser le campus Loyola. En 2000, il a approuvé le Plan directeur d’aménagement, chiffré à 350 millions de dollars – une vision ambitieuse pour le développement des deux campus.

« Lorsque quelqu’un propose une idée novatrice, Concordia la concrétise, a affirmé Mme Vineberg-Goodman lors d’une récente entrevue accordée à l’Université. Nous avons réussi à revitaliser non seulement le campus Loyola, mais aussi l’ensemble de l’Université. »

Au cours de la décennie suivante, l’Université fait passer le campus Loyola d’un espace suburbain inanimé à un campus florissant grâce à l’ouverture de quatre pavillons, en plus de mener d’importants travaux d’agrandissement sur le campus Sir-George-Williams.

Des décisions axées sur la croissance

Michael Di Grappa, B.A. 1984, vice-recteur aux services et au développement durable de Concordia, était vice-recteur aux services au début des années 2000. Il se souvient qu’au milieu des années 1990, le financement public de l’Université n’était pas à la hauteur de ses besoins.

« À l’époque, il régnait une mentalité de crise concernant les espaces et les finances de l’Université, relate M. Di Grappa. C’est à ce moment-là que Concordia a adopté une approche créative et innovante en matière d’aménagement de l’espace. »

Les recommandations du groupe de travail ont mené à la construction de ce qui allait devenir le complexe des sciences Richard-J.-Renaud. Ce pavillon a été entièrement financé par des fonds l’Université provenant de l’émission de 200 millions de dollars d’obligations, ainsi que par le mécénat – notamment un don majeur de Richard J. Renaud, B. Comm. 1969, LL. D. 2009.

L’Université a également pu se départir de ses nombreux espaces locatifs et acquérir d’autres propriétés, dont le pavillon du métro Guy, l’immeuble de l’ancien cinéma York, le pavillon du Faubourg, un terrain vacant à l’angle du boulevard De Maisonneuve et de la rue Guy, ainsi que la maison mère des Sœurs-Grises.

La flèche de la chapelle des Sœurs Grises est vue d'en bas sur un ciel bleu et est entourée de feuilles d'automne. Le pavillon des Sœurs Grises abrite une résidence d'étudiants et d'été accueillante, une majestueuse salle de lecture, une crèche d'observation de la petite enfance et une cuisine desservant les deux campus.

« Après s’être dotée de ces nouvelles propriétés, l’Université a élaboré des plans pour fournir des installations spacieuses et ultramodernes et agrandies à chacune de ses facultés. Compte tenu des autres rénovations importantes qui ont été réalisées, le budget total de ces projets s’élevait à plus de 500 millions de dollars », précise M. Di Grappa.

La force motrice de cette vision, note M. Di Grappa, a été le cochancelier de Concordia, Jonathan Wener, B. Comm. 1971, qui était à l’époque vice-président du conseil d’administration et président du comité de planification immobilière de l’Université.

« M. Wener a toujours dit qu’il fallait planifier l’avenir des universités sur un horizon de 100 ans, anticiper les besoins futurs et penser aux prochaines générations d’étudiants, d’enseignants et de chercheurs », se remémore-t-il.

« Sans ces propriétés acquises entre 2000 et 2012, Concordia ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. Elle n’aurait pas été en mesure de croître ni d’attirer des professeurs et des chercheurs de premier plan. Elle ne serait pas aussi diversifiée et n’aurait pas eu un tel rayonnement sur Montréal et les communautés adjacentes aux campus Sir-George-Williams et Loyola », estime M. Di Grappa.

Un catalyseur de changements positifs

La croissance qu’a connue notre université au cours des 25 dernières années a eu plusieurs retombées positives tant à Notre-Dame-de-Grâce et dans le Quartier Concordia, que dans l’ensemble de la métropole.

Outre les avantages économiques et culturels, la croissance de Concordia a également entraîné un renouvellement urbain grâce à la transformation de secteurs vétustes ou sous-exploités.

« En investissant dans des bâtiments écologiques comme les pavillons certifiés LEED et en améliorant ses infrastructures, l’Université a donné l’exemple en matière de responsabilité environnementale, souligne M. Di Grappa. Les centres d’innovation et de recherche de Concordia ont également renforcé la réputation de Montréal à titre de plaque tournante de la technologie, de l’entrepreneuriat et du développement durable. »

Devenu un pôle urbain des plus dynamiques, le campus Loyola resserre les liens entre l’Université et la communauté de NDG, accueillant divers événements publics et ateliers, et favorisant les partenariats avec des organismes communautaires.

Un bâtiment moderne et brillant avec des murs en miroir reflète un ciel bleu en haut et des arbres et de l'herbe en bas. Inauguré en 2020, le Carrefour des sciences appliquées abrite des laboratoires et des espaces de recherche dans des domaines tels que l'agriculture, la santé et le développement durable.

« Par sa croissance, Concordia a renforcé sa réputation en tant qu’établissement de recherche et d’enseignement, contribuant ainsi à faire de Montréal la meilleure ville étudiante d’Amérique du Nord, estime M. Di Grappa. Enracinée dans une ville bilingue et cultivant des liens étroits avec de nombreux secteurs d’activités, notre université attire les meilleurs talents et d’importants investissements, ce qui place Montréal en position de force sur la scène mondiale dans le domaine de l’enseignement supérieur et de l’innovation.

« Dans l’ensemble, l’expansion de Concordia a été un catalyseur de changement positif, car elle a stimulé la croissance économique, la vitalité culturelle et le développement urbain, tout en favorisant l’innovation et la durabilité à l’échelle de la métropole ».

Découvrez en quoi la construction et la rénovation de certains pavillons de Concordia ont redéfini la présence de l’Université dans la ville, transformant des zones urbaines en pôles florissants de créativité et de collaboration : concordia.ca/timeline.



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