En octobre 2023, le gouvernement du Québec a annoncé son intention d'augmenter de manière significative les frais de scolarité pour toutes les personnes étudiantes provenant de l'extérieur du Québec, qui choisissent de faire leurs études dans un établissement anglophone, et ce, dès l'automne 2024. Les hausses proposées ont déjà des conséquences dévastatrices sur le budget de l’Université Concordia et portent atteinte à la nature même de l’établissement dont l’identité repose sur des valeurs de diversité, d’accessibilité et d’inclusion.
Contrairement au discours véhiculé par le gouvernement et certains médias, les personnes étudiantes et diplômées de Concordia sont nombreuses à vouloir demeurer au Québec après leurs études et à avoir un impact positif réel sur notre société. Certaines approfondissent la recherche sur le bien-être des personnes âgées, des peuples autochtones ou des individus en situation de handicap, alors que d’autres s’investissent en politique, en culture, en santé publique ou auprès des équipes sportives tant aimées des Québécois.
Quelques témoignages ont été répertoriés dans une série d'articles, mettant en vedette ces personnes étudiantes et diplômées :
- La musicienne et professeure Kate Bevan-Baker;
- L’épidémiologiste Herak Apelian;
- La danseuse et doctorante au Département de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée Emma Chen;
- Le thérapeute en chef des Alouettes de Montréal Tristan Castonguay;
- Le consultant en affaires publiques et fils de Jean Charest Antoine Dionne Charest;
- L’entrepreneure sociale et militante pour l'inclusion des personnes en situation de handicap dans la société Maude Massicotte;
- La chercheuse postdoctorale alliant le pouvoir des savoirs autochtones à celui de la science occidentale Thaïs Bernos;
- Le producteur musical Devon Bate, qui a entre autres collaboré avec les artistes primés Jean-Michel Blais et Jeremy Dutcher.