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Faits saillants

Une équipe de recherche sur l’intelligence artificielle de Concordia obtient une subvention de près de 23 millions de dollars

Le professeur Jason Edward Lewis et ses collègues ont obtenu une subvention de près de 23 millions de dollars dans le cadre du volet Transformation du fonds Nouvelles frontières en recherche. M. Lewis codirige une équipe internationale et interdisciplinaire d’expertes et experts ayant pour mission de déterminer ce que l’enrichissement des systèmes de savoirs autochtones au moyen de technologies d’intelligence artificielle (IA) innovantes peut apporter aussi bien aux communautés autochtones qu’aux scientifiques spécialistes de l’IA. Professeur au Département de design et d’arts numériques de Concordia, Jason Edward Lewis est titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en médias informatiques et en imaginaire de l’avenir autochtone.

Dirigé par des autochtones, le projet, intitulé Abundant Intelligences: Expanding Artificial Intelligence through Indigenous Knowledge Systems (intelligences fondées sur l’abondance : élargir la portée de l’intelligence artificielle au moyen des systèmes de savoirs autochtones), regroupe 37 chercheurs et collaborateurs majoritairement membres de communautés autochtones. Il est basé au Centre de recherche sur les futurités autochtones, dont le Pr Lewis est codirecteur.

« La trajectoire actuelle du développement de l’IA accorde la primauté aux modes de pensée occidentaux sur les humains et notre monde, observe le Pr Lewis. Nous nous proposons d’explorer un spectre élargi des comportements intelligents humains et non humains qui nous servent à comprendre le monde. »

« Nous nous proposons d’explorer un spectre plus large des comportements intelligents humains et non humains qui nous servent à comprendre le monde », explique Jason Edward Lewis. « Nous nous proposons d’explorer un spectre plus large des comportements intelligents humains et non humains qui nous servent à comprendre le monde », explique Jason Edward Lewis.

La vitamine B5 pourrait être la clé pour traiter une maladie génétique rare

Selon une étude dirigée par Paria Asadi dont les résultats ont été publiés, la vitamine B5 peut atténuer les effets de mutations du gène TANGO2 (pour transport and Golgi organization 2) chez la drosophile, ou mouche à fruits. Dans le cadre de ses travaux, l’équipe de recherche a observé que les mouches présentant des symptômes de la mutation liée à la maladie TANGO2 (ou TDD) mouraient plus rapidement et avaient des troubles de mobilité, d’apprentissage et neuromusculaires. Or, dans certains cas, la supplémentation en vitamine B5 atténuait ces symptômes, voire les éliminait.

Les personnes atteintes de la TDD sont incapables de métaboliser correctement les lipides, nécessaires à l’exécution de plusieurs fonctions importantes. L’équipe de recherche avait émis l’hypothèse que le fait de stimuler la production de vitamine B5 pourrait avoir un effet sur la métabolisation des lipides chez les mouches. « Et c’est exactement ce qui s’est produit », affirme Michael Sacher, professeur de biologie et auteur responsable de la supervision de l’article publié.

Photo de gauche à droite : Paria Asadi et Michael Sacher. Photo de gauche à droite : Paria Asadi et Michael Sacher.

Quelque 497 000 $ pour aider le Canada à atteindre son objectif de réduction d’émissions

Pour aider le Canada à atteindre son objectif de réduire ses émissions de 40 pour cent par rapport au niveau de 2005 d’ici 2030 ainsi qu’à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, le Fonds d’action et de sensibilisation pour le climat du gouvernement du Canada a consenti une subvention de 497 000 $ à une équipe de recherche de Concordia. Cette subvention financera le développement de technologies novatrices destinées à aider les entreprises canadiennes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Professeur adjoint de génie chimique et des matériaux, le chercheur principal Yaser Khojasteh se concentrera avec son équipe sur des techniques de développement de processus écologiques et rentables de captage et de stockage du dioxyde de carbone. « Il s’agit des tout premiers travaux de recherche à ce jour sur la conception et la simulation de ce type de technologies », précise-t-il.

Un outil de modélisation 3D plus précis permet de générer le jumeau numérique d’un paysage

Des chercheurs de Concordia ont élaboré une nouvelle technique qui peut aider à créer des modèles 3D de grande qualité reproduisant avec précision de vastes paysages. Ils ont conçu un cadre permettant de reproduire la géométrie, la structure et l’aspect d’une zone à partir d’images très détaillées captées depuis un avion, puis traitées pour produire des modèles tridimensionnels de paysages urbains, champêtres ou mixtes.

Ce cadre, appelé Hybrid Flow, a été développé par Charalambos Poullis, professeur d’informatique et de génie logiciel, avec la doctorante Qiao Chen. « Les parties prenantes et les autorités peuvent l’utiliser pour simuler ce qui se passerait en cas d’inondations ou d’autres catastrophes naturelles », précise le Pr Poullis.

Achèvement du projet de cartographie de la forêt urbaine mené à Concordia

Un projet de Concordia consistant à analyser la diversité de la forêt urbaine dans un quartier résidentiel de Montréal a permis d’établir que les arbres situés autour des résidences privées et d’établissements comme les écoles ou les lieux de culte diffèrent de ceux plantés par les autorités municipales dans les parcs urbains et le long des voies de circulation ou des trottoirs. Si les arbres plantés par la municipalité ont tendance à être plus gros et résistants, ceux qui se trouvent sur les propriétés privées, souvent plus petits, remplissent d’autres fonctions : production de fruits et de fleurs, contribution à la beauté du paysage, etc.

« Nos résultats mettent en lumière les différentes visées et motivations des personnes qui ont décidé de l’emplacement des arbres plantés », indique Kayleigh Hutt-Taylor, étudiante à la maîtrise et codirigeante du projet au côté de Carly Ziter, professeure adjointe de biologie.

Photo de gauche à droite : Kayleigh Hutt-Taylor et Carly Ziter. Photo de gauche à droite : Kayleigh Hutt-Taylor et Carly Ziter.

Repérer les fausses nouvelles exige une ouverture d’esprit proactive

Les gens qui recherchent activement de l’information susceptible de bousculer leurs convictions sont souvent plus aptes à déceler les fausses nouvelles présentes dans les médias sociaux et à les éviter à l’avenir, selon une étude publiée cosignée par Mahdi Mirhoseini, professeur adjoint de gestion de la chaîne d’approvisionnement et des technologies d’affaires.

L’équipe de recherche a comparé deux théories concernant ce qui pousse les gens à accorder foi aux fausses nouvelles : celle du raisonnement classique, selon laquelle les personnes dotées d’un esprit critique finissent éventuellement par découvrir la vérité, et celle du raisonnement motivé, selon laquelle rien ne peut faire changer les gens d’idée. Selon le Pr Mirhoseini, pour parvenir à démêler le vrai du faux indépendamment de ses opinions politiques, « le raisonnement classique est plus efficace que le raisonnement motivé ».

L’emploi du système impérial ou métrique peut influer sur la perception du prix des aliments

Selon une étude publiée par une équipe de recherche de Concordia, les consommateurs accordent beaucoup plus d’attention au prix qu’à l’unité de mesure à laquelle il est rattaché – livre, kilogramme, etc. Cela peut influer sur leur perception des prix ou de l’image d’un magasin en matière de prix.

« Il s’agit d’un phénomène propre au Canada, où les prix des denrées sont affichés à la fois en livres et en kilos, souligne Mrugank Thakor, professeur de marketing, qui a cosigné l’article avec ses anciens étudiants Yonglan Liu et Rui Chen. En effet, les prix à la livre semblent moins élevés parce qu’ils sont évidemment moindres que les prix au kilo. »

Pleins feux sur l’innovation

Une professeure d’études irlandaises met sur pied un projet théâtral transgenre axé sur la réalité virtuelle

Emer O’Toole, professeure agrégée à l’École des études irlandaises de la Faculté des arts et des sciences, a coordonné la présentation à Concordia de l’expérience immersive de la Brú Theatre Company intitulée Ar Ais Arís (« de retour »). D’une durée de 16 minutes, celle-ci porte un regard contemporain sur divers classiques en langue gaélique. Le public était invité à découvrir des textes de trois générations d’autrices et d’auteurs irlandais, consacrés au thème de la migration.

Les spectatrices et spectateurs portaient un casque de réalité virtuelle. Chaque film à 180°, consacré à l’interprétation d’un texte d’une autrice ou d’un auteur d’Irlande, mêlait mouvements, textes, musique et paysages à couper le souffle.

« Il s’agit d’une œuvre de réalité virtuelle mariant l’art visuel, la performance et l’art sonore », explique la Pre O’Toole.

Ar Ais Arís (« Back Again ») : Une expérience de réalité virtuelle. Ar Ais Arís (« Back Again ») : Une expérience de réalité virtuelle.

Un système d’éclairage intérieur adapté à l’horloge biologique

Une étude a montré que l’éclairage intérieur peut influer sur l’humeur, favoriser la concentration et réguler le sommeil. C’est ce qui a récemment conduit l’Institut des villes nouvelle génération de l’Université Concordia à devenir le premier lieu de travail d’Amérique du Nord à se doter d’un système d’éclairage centré sur l’humain qui reproduit le cycle de la lumière naturelle.

« Nous voulions améliorer la qualité de vie des gens et agrémenter leur quotidien au travail pendant qu’ils sont “enfermés” dans des lieux privés de lumière naturelle, explique Michael Bossert, chef de l’innovation en recherche et du développement des affaires à l’Institut des villes nouvelle génération. L’accès à de l’air frais et à un éclairage adéquat est directement lié à l’habitabilité d’un lieu et au bien-être des gens. »

La Fondation canadienne pour l’innovation consent une subvention de plus de 1,5 million et demi de dollars à Concordia

Le Fonds des leaders John-R.-Evans (FLJE) de la Fondation canadienne pour l’innovation a octroyé plus de 1,5 million de dollars à neuf projets de recherche de Concordia, et plus précisément aux chercheuses et chercheurs suivants :

  • Eugene Belilovsky et Mirco Ravanelli, professeurs adjoints d’informatique et de génie logiciel, pour le perfectionnement de modèles d’IA axés sur le traitement du langage naturel, la vision par ordinateur et la reconnaissance de la parole
  • Emily Coffey, professeure adjointe de psychologie, pour l’étude du lien entre troubles du sommeil et déclin de la mémoire chez les personnes d’âge mûr
  • Ashlee Howarth, professeure adjointe de chimie et de biochimie, pour la conception de nouveaux matériaux permettant de capter l’eau présente dans l’air
  • Sana Jahanshahi-Anbuhi, professeure adjointe de génie chimique et des matériaux, pour la conception de masques capables d’analyser l’haleine humaine à des fins de détection de maladies
  • Chunyan Lai, professeure adjointe de génie électrique et informatique, pour la conception d’un nouveau système d’essai à grande vitesse des véhicules électriques
  • Eric Pedersen, professeur adjoint de biologie, pour la création d’un système de suivi des poissons destiné à prédire leur réaction aux changements climatiques
  • Ingo Salzmann, professeur adjoint de physique, de chimie et de biochimie, pour la conception de matériaux optimisés destinés aux appareils solaires et thermoélectriques de prochaine génération
  • Christopher Steele, professeur adjoint de psychologie, pour l’élaboration d’un outil capable de révéler les détails microscopiques des réseaux neuronaux du cerveau
  • Pantcho Stoyanov et Deniz Meneksedag Erol, professeurs de génie chimique et des matériaux, pour l’amélioration de l’efficience des aéronefs
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