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DURABILITÉ
NOUVELLE GÉNÉRATION

Œuvrer à la santé de la planète

Une subvention de recherche de 123 millions de dollars pour électrifier la société et décarboner les collectivités

Le projet Volt-Age vise à repenser l’électrification, les bâtiments intelligents et les collectivités carboneutres

Le Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada a consenti à l’Université Concordia une subvention historique de 123 millions pour financer les activités et initiatives menées dans le cadre du projet Volt-Age de l’établissement. L’attribution de cette subvention de recherche a été rendue publique en avril par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne.

Sans équivalent dans l’histoire de Concordia, elle contribuera à l’expertise déjà remarquable de l’Université dans divers domaines liés à l’électrification, aux bâtiments intelligents et aux collectivités carboneutres, renforçant son statut de chef de file des efforts pour aider à l’atteinte de l’objectif du Canada en matière de carboneutralité d’ici 2050.

Appelé à l’origine Électrifier la société : pour des collectivités décarbonées et résilientes, le projet Volt-Age a été officiellement lancé en octobre. Il regroupe des chercheuses et chercheurs de Concordia rattachés à l’ensemble des facultés de l’établissement, ainsi que d’autres issus de sept universités canadiennes. Plus de 25 partenaires extérieurs au milieu universitaire y participent également, parmi lesquels divers paliers de gouvernement, Hydro-Québec, Indigenous Clean Energy, Nouveau Monde Graphite ainsi que Lion Electric.

En collaboration avec des spécialistes du monde autochtone et des secteurs privé, public et à but non lucratif, les acteurs du projet s’emploient à mettre au point des solutions de décarbonation intégrées, abordables et axées sur l’électrification : systèmes d’acheminement et de stockage de l’énergie, solutions concernant le transport, les bâtiments intelligents, le déploiement de la technologie des jumeaux numériques, la cybersécurité et l’Internet des objets, etc.

De calibre mondial, ce projet de recherche mené par Concordia et ses partenaires vise à exploiter les nouvelles technologies pour développer de nouvelles sources d’énergie, sécuriser les infrastructures essentielles et produire, dans diverses conditions, de l’énergie verte au sein des municipalités et autres collectivités du Canada. Au cœur du projet figure un réseau de laboratoires vivants destinés à générer de nouvelles idées, à tester et à fusionner de nouvelles technologies, à stimuler le développement de jeunes entreprises et à susciter la mobilisation citoyenne pour encourager l’adoption par la société des innovations issues du projet de recherche.
 

Karim Zaghib, professeur de génie chimique et des matériaux et chef de la direction de Volt-Age. Karim Zaghib, professeur de génie chimique et des matériaux et chef de la direction de Volt-Age.

Volt-Age est dirigé par Karim Zaghib, professeur de génie chimique et des matériaux. Selon lui, le projet est lancé à un moment opportun, car « une nouvelle ère de l’électrification est essentielle à l’établissement de collectivités vertes, résilientes et prospères ».

Impressionnante, la liste des membres du conseil consultatif qui ont contribué de manière déterminante à l’élaboration de Volt-Age comprend Norman Hébert (B. Comm. 1977), président-directeur du conseil d’administration du Groupe Park Avenue et ancien président du conseil d’administration de Concordia, ainsi que Grégoire Baillargeon, président de BMO Groupe financier, Québec, et vice-président de BMO Marché des capitaux.

Concordia annonce une audacieuse initiative climatique, PLAN/NET-ZÉRØ

Soucieuse de faire en sorte que tous les aspects de ses activités contribuent au développement durable et de compter parmi les chefs de file de l’action climatique, Concordia a lancé PLAN/NET‑ZÉRØ. Cet audacieux projet vise à montrer comment les grands établissements peuvent collaborer avec divers partenaires pour amorcer dès maintenant la transition vers la carboneutralité.

Comptant parmi les universités les plus grandes et les plus urbaines du Canada, Concordia s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2040. Pour y parvenir, elle transformera ses deux campus montréalais en laboratoires vivants où la consommation énergétique sera réduite, où les systèmes de chauffage seront optimisés et où les changements de comportements seront encouragés, donnant ainsi l’exemple aux villes du monde entier.

« Il est urgent d’opérer une transition vers des sources d’énergie propre pour parvenir à la décarbonation de notre planète qui s’urbanise rapidement, affirme le recteur de Concordia, Graham Carr. Comptant 80 bâtiments répartis sur deux campus très différents d’une superficie totale de 25 hectares, Concordia offre un espace unique pour trouver et mettre à l’essai des solutions de décarbonation innovantes, intégrées et évolutives. Ces solutions peuvent servir de modèles aux villes du monde entier. »

Les campus Sir-George-Williams et Loyola, respectivement situés au cœur du centre-ville et dans le quartier résidentiel de Notre-Dame-de-Grâce, abritent des espaces verts urbains et des exemples de presque toutes les phases de l’histoire architecturale de Montréal depuis 150 ans. Leurs bâtiments comprennent des pavillons de recherche contemporains conformes aux normes Leadership in Energy and Environmental Design (LEED), des tours de bureaux du 20e siècle et des bâtiments patrimoniaux de faible hauteur.

Les campus de Concordia sont fréquentés chaque jour par quelque 50 000 personnes étudiantes, 7 000 membres du corps professoral et du personnel ainsi que des milliers de visiteuses et visiteurs. Ils abritent un large éventail d’activités universitaires et administratives, des installations consacrées au sport, à la recherche, au spectacle et aux études, des stations BIXI, des aires de stationnement, des espaces commerciaux et plus encore. En matière de réduction des inégalités, d’action climatique et de contribution à l’avènement de villes et collectivités durables, Concordia se classe dans les dix premières universités canadiennes selon le palmarès Impact Rankings établi par l’organisation Times Higher Education, dont le siège est à Londres. Elle est donc bien placée pour piloter un projet d’une ampleur comme celle de PLAN/NET-ZÉRØ.

Concordia est mondialement réputée pour l’expertise de son Institut des villes nouvelle génération et de l’ensemble de sa communauté en matière de bâtiments écoénergétiques, de villes intelligentes, d’électrification, d’énergies renouvelables, de solutions de mobilité durables, de stockage de l’énergie, d’IA appliquée, de cybersécurité et de sécurité des réseaux électriques intelligents. PLAN/NET-ZÉRØ bénéficiera à coup sûr des atouts de Concordia et de son vaste réseau de partenaires communautaires, municipaux, universitaires et industriels.

Crédit photo : Marc-Olivier Jodoin de Unsplash.

Faits saillants

Concordia s’associe à Arkema et à Rondol pour innover dans le secteur des batteries

Dans le cadre de sa participation à la modernisation des composantes de batteries, Concordia a conclu une entente de collaboration quinquennale avec deux entreprises françaises, à savoir Arkema, chef de file mondial en science des matériaux, et Rondol Industrie, spécialiste des technologies d’extrusion. Ce partenariat stimulera à coup sûr les progrès en matière de batteries à l’heure où la consommation d’énergie renouvelable de la société ne cesse de croître. Les partenaires entendent conjuguer leurs efforts pour étudier les avantages d’un processus d’extrusion émergent appelé PEXBASO.

L’entente qui les lie est conforme aux objectifs du projet Volt-Age de Concordia. Ce projet axé sur la production de nouvelles composantes de batteries rechargeables vise à répondre à la hausse de la demande en matériaux nouveaux et durables.

Une initiative pilotée par Concordia contribuera à accélérer l’action climatique à Montréal

Pour aider la Ville de Montréal à atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici 2050, Concordia a lancé une initiative appelée UNIVER/CITÉ 2030, rattachée à l’Institut des villes de nouvelle génération de l’établissement. Le partenariat établi vise à faire en sorte que les universités montréalaises œuvrent ensemble à l’atteinte des objectifs municipaux en matière de transitions socioécologiques, cela en mettant dans un premier temps l’accent sur la réduction des émissions carbonées et l’atténuation des bouleversements climatiques.

« UNIVER/CITÉ 2030 vise à instaurer de nouvelles façons pour les universités de travailler ensemble ainsi qu’avec les instances gouvernementales, les groupes de la société civile, les collectivités et les entreprises à la poursuite d’objectifs communs », explique Jason Ens, directeur général des politiques pédagogiques, de la planification et des initiatives stratégiques de Concordia, auteur de la proposition à l’origine du projet.

Un jeu vidéo de conception étudiante permet d’évaluer l’habitabilité et la durabilité des villes

Un groupe d’étudiantes et étudiants stagiaires de l’Institut d’enseignement coopératif de Concordia rattaché à l’Institut des villes nouvelle génération travaille à l’élaboration d’un jeu vidéo appelé CityPlayer, qui vise à aider citadins, urbanistes, chercheurs et décideurs à visualiser en temps réel de potentielles solutions de développement urbain.

« Les joueurs peuvent apporter des changements décisifs à la ville sur le plan de l’habitabilité et de la durabilité », indique Christopher Gibbs, vétéran du secteur des jeux vidéo, qui dirige le projet. « Nos élans d’imagination en matière de ludification deviennent réalité dans un environnement où les notions apprises en classe sont mises en application », ajoute Jiarui Li (B. Inf. 2022), programmeur principal du volet ludification du projet.

Photo de gauche à droite : Christopher Gibbs et Jiarui Li, B. Inf. 2022. Photo de gauche à droite : Christopher Gibbs et Jiarui Li, B. Inf. 2022.
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