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SANTÉ
NOUVELLE GÉNÉRATION

Œuvrer au bien-être humain

Faits saillants

Les phénotypes corporels disent beaucoup, mais ne disent pas tout, sur l’état de santé d’une personne

Des chercheuses de Concordia qui étudient les phénotypes corporels – soit l’ensemble des caractéristiques observables, comme la taille, le comportement, l’apparence et d’autres traits mesurables – ont découvert qu’un taux de masse adipeuse élevé est associé à une santé globale déficiente, quelle que soit l’importance de la masse musculaire. Leur étude, dont les résultats ont été publiés, montre que même une masse musculaire importante ne peut compenser l’incidence néfaste d’une adiposité excessive sur la santé cardiométabolique.

L’équipe s’est appuyée sur des données provenant du NHANES, un échantillon transversal représentatif de la population américaine formé de données recueillies de 1999 à 2006. Les personnes constituant cet échantillon avaient été réparties en fonction des quatre catégories de phénotypes suivantes : faible adiposité/masse musculaire élevée, adiposité élevée/faible masse musculaire, adiposité élevée/masse musculaire élevée ou faible adiposité/faible masse musculaire.

« Nous souhaitions déterminer si la catégorisation proposée allait s’avérer plus efficace que l’indice de masse corporelle (IMC) pour prédire les résultats cardiométaboliques », indique Sylvia Santosa, professeure de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée, coautrice de l’étude. Contre toute attente, l’équipe a découvert que l’IMC, un indicateur pourtant très imparfait, se révèle dans certains cas un meilleur prédicteur des risques cardiométaboliques, comme le diabète et l’hypertension.

Sylvia Santosa, professeure de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée. Sylvia Santosa, professeure de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée.

Établissement d’un lien entre l’abus d’alcool et la sensibilité à l’anxiété

Une étude publiée dirigée par Charlotte Corran, doctorante à Concordia, et supervisée par Roisin O’Connor, professeure de psychologie, s’est penchée sur l’incidence de la sensibilité à l’anxiété sur la consommation d’alcool des jeunes adultes. L’équipe a découvert que les motifs de la consommation d’alcool ont souvent des répercussions sur les attentes liées à cette consommation, et vice-versa, aussi bien en moyenne que dans des cas précis. Ces résultats expliquent en partie le risque que pose la sensibilité à l’anxiété sur le plan de la consommation problématique d’alcool.

« Nous savons que la sensibilité à l’anxiété constitue un facteur de risque de problèmes d’alcool à long terme, mais le lien n’est pas toujours direct, explique Mme Corran. L’étude visait à clarifier les effets de la sensibilité à l’anxiété sur la consommation et les problèmes d’alcool, en tenant compte du déroulement de ce processus cognitif bidirectionnel. »

Une enveloppe de 1,8 million de dollars pour la recherche et la formation sur le changement comportemental et la prévention des maladies

Une initiative de santé préventive pilotée par Concordia et supervisée par Simon Bacon, professeur de santé, de kinésiologie et de psychologie appliquée, s’est vu octroyer un financement de 1,8 million de dollars par les Instituts de recherche en santé du Canada et d’autres partenaires. Cette enveloppe servira à la création d’une plateforme destinée à l’élaboration et à l’essai d’interventions axées sur le changement comportemental.

« Nous savons que, même modestes, les changements de mode de vie (amélioration du régime alimentaire, exercice régulier, etc.) peuvent grandement contribuer à réduire l’incidence des maladies évitables, expose M. Bacon. Cette plateforme nous permettra de former des gens à l’élaboration et à l’essai de techniques d’intervention, techniques qu’ils pourront ensuite intégrer dans tout le spectre de soins de santé. »

Les enfants d’âge préscolaire préfèrent apprendre d’un robot compétent que d’un humain incompétent

Dans le cadre d’une étude dont les résultats ont été publiés, des chercheuses ont présenté à des enfants de trois et cinq ans une vidéo mettant en scène une jeune femme et un petit robot aux caractéristiques humanoïdes, entre lesquels étaient posés des objets familiers nommés correctement par le robot, mais non par la jeune femme. Invités ensuite à nommer chaque objet, les enfants de trois ans n’ont montré aucune préférence pour un terme plutôt qu’un autre, mais ceux de cinq ans ont eu bien davantage tendance à choisir le terme employé par le robot.

« Nous pouvons constater que, dès cinq ans, les enfants font davantage confiance à une figure enseignante compétente qu’à une personne qui leur est plus familière, et ce, même si cette figure est un robot », affirme la doctorante Anna-Elisabeth Baumann, autrice principale de l’article. Elizabeth Goldman, chercheuse postdoctorale Horizon, et Alexandra Meltzer, adjointe de recherche au premier cycle, ont aussi participé à l’étude.

Photo de gauche à droite : Anna-Elisabeth Baumann et Elizabeth Goldman. Photo de gauche à droite : Anna-Elisabeth Baumann et Elizabeth Goldman.
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