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Faits saillants
Nouveau processus d’admission pour les étudiantes et étudiants des Premières Nations, inuits et métis
Concordia a mis en place un programme de transition autochtone appelé Kaié:ri Nikawerà:ke pour aider les étudiantes et étudiants autochtones à réussir les cours exigés pour s’inscrire à un programme de baccalauréat en génie. Kaié:ri Nikawerà:ke, terme de la langue kanien’kéha, signifie les « quatre vents » ou « les quatre directions ».
Grâce à cette initiative du Bureau des directions autochtones, les personnes admissibles des Premières Nations, inuites ou métisses qui n’ont pas encore réussi les cours précités pourront s’inscrire à des cours de mathématiques et de sciences. Pour faciliter leur transition vers les études de premier cycle, elles pourront également suivre des cours conçus par le Centre de réussite universitaire et prendre part à diverses activités du Centre étudiant Otsenhákta. Dans de nombreuses communautés éloignées, certains cours ne sont pas offerts en raison d’un manque de personnel enseignant, ce qui empêche les élèves d’obtenir leur diplôme d’études secondaires et de poursuivre leurs études au cégep ou à l’université.
La création de ce programme constitue l’une des étapes prévues par le plan d’action sur les directions autochtones de Concordia, qui vise l’adoption de mesures concrètes pour décoloniser et autochtoniser l’établissement.
Une professeure de Concordia se penche sur l’écart entre les sexes dans le milieu du génie
Lorsqu’elle était jeune ingénieure, Ann-Louise Howard (M. A. 2013 et Ph. D. 2022), aujourd’hui professeure adjointe au Département des sciences humaines appliquées, appréciait si peu la domination masculine qui régnait dans l’univers du génie qu’elle a fini par abandonner cette discipline. Elle affirme aujourd’hui que cette expérience l’a conduite à s’intéresser à la manière dont le milieu de travail des gens influe sur eux et, par voie de conséquence, à consacrer sa thèse de doctorat à l’étude des expériences vécues par les ingénieures au sein de leur milieu de travail.
La thèse d’Ann-Louise Howard a mis en lumière la dynamique parfois dangereuse, larvée et sexiste qui règne dans l’univers du génie et contribue au maintien du statu quo. La chercheuse a constaté que même si nombre de femmes naviguent sans souci au sein de ce milieu sexiste, celui-ci peut avoir une profonde incidence sur elles.
Le Bureau des perspectives noires a décerné trois bourses de recherche en 2023
En 2023, le Bureau des perspectives noires de Concordia a décerné des bourses de recherche à Anthony Mclachlan, Anick Jasmin et Dalia Elsayed, tous trois étudiants aux cycles supérieurs. « Ces bourses de recherche se veulent un moyen concret de favoriser l’épanouissement des personnes noires et de mettre en lumière la richesse et l’étendue des savoirs, des talents et des expériences propres à la communauté noire », souligne Maurice Riley Case, chef du Bureau des perspectives noires.
Les travaux de recherche de M. Mclachlan portent sur les institutions qui régissent et définissent la représentation généralement admise de l’ordre social. Mme Jasmin cherche pour sa part à cerner les facteurs qui expliquent la sous-représentation des femmes noires d’origine haïtienne dans le secteur des sciences, des technologies, du génie et des mathématiques (STGM). Enfin, dans le cadre de ses travaux de recherche doctorale, Mme Elsayed tente de déterminer, à partir de son point de vue de féministe noire, en quoi les établissements d’enseignement supérieur canadiens contribuent à la formation de l’identité noire.
Harambec : renaissance du Collectif féministe noir
Un nouveau projet communautaire mené en collaboration avec Concordia vise à faire revivre « la tradition du féminisme noir qui a fleuri à Concordia dans les années 1970 et 1980 », affirme l’une des initiatrices du projet, Marlihan Lopez, coordonnatrice des programmes et de l’engagement communautaire à l’Institut Simone de Beauvoir. Appelée Harambec : renaissance du Collectif féministe noir, l’initiative a pour but de fournir aux femmes et aux personnes non binaires noires des ressources conçues par leurs pairs en matière, entre autres, d’enseignement, d’apprentissage par l’expérience, de recherche, de perfectionnement professionnel et de mentorat.
« Harambec » est un terme-valise formé à partir de harambee, mot africain évoquant le principe d’autoassistance, et du nom Québec. Il évoque les défis quotidiens auxquels les femmes d’ascendance africaine sont confrontées dans cette province.
Une initiative conduit à l’établissement de partenariats novateurs en Afrique
L’initiative de Concordia pour l’Afrique vise à établir des relations avec ce continent et à apprendre de lui grâce à des collaborations sans précédent axées sur l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes. L’Afrique est le continent dont la population est la plus jeune, celle-ci étant constituée à plus de 60 pour cent de personnes de moins de 25 ans. On estime par ailleurs que les jeunes Africains représenteront 42 pour cent de la jeunesse mondiale d’ici 2030.
« Concordia a placé l’Afrique au cœur de ses relations internationales en raison des innombrables possibilités de collaborations novatrices qu’elle présente, souligne Graham Carr. À l’instar de l’Afrique, Concordia est jeune et diversifiée, et regorge de personnes talentueuses qui auront une influence profonde et stimulante sur le monde. »
Une cohorte interuniversitaire installe des œuvres d’art éphémères à Griffintown
Les usagers du tout nouveau train léger sur rail du Réseau express métropolitain (REM) de Montréal et les passants ont pu découvrir quatre œuvres d’art public éphémères à la Place des Aiguilleurs, dans le quartier Griffintown. Ce projet, financé par le REM, était le fruit du travail collectif des étudiantes et étudiants d’un cours d’été de l’Université Concordia en art public et en durabilité.
« Nous avons eu énormément de plaisir, le groupe a été formidable », résume l’artiste Yann Pocreau. Celui-ci s’est joint à Kelly Jazvac, professeur agrégée d’arts plastiques à Concordia, et Juan Ortiz-Apuy, professeur adjoints d’arts plastiques à Concordia, pour mentorer 19 personnes étudiantes des quatre grandes universités montréalaises – Concordia, l’UQAM, l’Université McGill et l’Université de Montréal.
Trois artistes de Concordia sélectionnés par la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada
Dans le cadre des célébrations entourant son 50e anniversaire, la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada a annoncé l’acquisition de 72 nouvelles œuvres d’artistes émergents ou établis des quatre coins du pays. Parmi les œuvres sélectionnées en figurent trois de personnes diplômées de la Faculté des beaux-arts et artistes de la Collection Art Volte de Concordia, à savoir Dayna Danger (M. Bx-arts 2017), Louis-Charles Dionne (B. Bx-arts 2017) et Laïla Mestari (B. Bx-arts 2017).
« La Collection Art Volte représente un véritable tremplin pour nos récents diplômés en beaux-arts, souligne Annie Gérin, doyenne de la Faculté des beaux-arts. Je me réjouis de voir leur talent et leurs efforts reconnus à cette étape de leur carrière. »
Léuli Eshrāghi, titulaire depuis peu d’un postdoctorat de Concordia, devient la première personne à occuper le poste de conservateurice des arts autochtones au MBAM
Ayant déjà reçu une bourse postdoctorale Horizon à Concordia, Léuli Eshrāghi sera la première personne à être responsable des arts autochtones au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Iel aura pour tâche de concevoir et d’organiser des expositions mettant en valeur les œuvres exceptionnelles d’artistes autochtones du Québec, du Canada et d’ailleurs.
Membre des clans samoans Seumanutafa et Tautua, Léuli Eshrāghi possède de multiples facettes, à la fois auteur·e, artiste, chercheur·euse et commissaire samoan·e, persan·e, cantonais·e et européen·ne. En plus de ses tâches liées à la conservation, iel mènera d’importantes recherches sur les arts autochtones et concevra des activités de médiation culturelle destinées à un large public.
Commémoration de la plus grande manifestation étudiante au Canada contre le racisme envers les Noirs
Graham Carr, recteur de l’Université Concordia, Anne Whitelaw, vice-rectrice exécutive aux affaires académiques, et Angélique Willkie, conseillère spéciale en matière d’intégration des savoirs noirs auprès de la vice-rectrice exécutive, ont dévoilé une plaque commémorative rappelant que le pavillon Henry-F.-Hall a été le lieu de la plus grande manifestation étudiante au Canada contre le racisme envers les Noirs. La cérémonie s’est déroulée le 6 février, jour anniversaire de la manifestation de 1969 à la Sir George Williams University.
M. Carr avait auparavant présenté au nom de l’Université des excuses pour les 97 arrestations consécutives à cette manifestation, qui ont eu des conséquences désastreuses sur la vie des étudiantes et étudiants noirs et caribéens et de leurs allié·es qui avaient osé protester contre le racisme systémique dont ils étaient victimes au sein de l’établissement.
Une collaboration entre Concordia et l’école de survie de Kahnawake au profit d’une nouvelle génération de journalistes
Un partenariat entre le Département de journalisme de Concordia et l’école de survie de Kahnawake a été mis sur pied pour inciter les étudiantes et étudiants autochtones à envisager une carrière dans les médias. Rattaché à l’Institut du journalisme d’enquête inclusif et innovant (I3J) du département, il était piloté par Kristy Snell, journaliste en résidence à Concordia, directrice de l’I3J et membre de la nation Dakota de Standing Buffalo, en Saskatchewan.
« Les élèves ont trouvé des sujets de reportage, réalisé des entrevues, choisi des citations et rédigé des articles », précise Mme Snell. CBC Montreal a accepté d’accorder une place aux reportages réalisés sur son site Web et ses ondes. « Les étudiants de Concordia ont fait office de mentors auprès des élèves en répondant à leurs questions, en leur proposant des solutions et en les motivant. »