Dons planifiés et dons en nature
Aider la prochaine génération
Un donateur dévoué honore sa défunte femme en appuyant les étudiantes en STIM
Quand Joseph Pataki (B. Ing. 1974) parle de l’arc de sa vie, l’ingénieur et entrepreneur revient toujours sur deux sujets : sa défunte femme, Gabriella, et son alma mater.
Parler de Gabriella, décédée à 74 ans en octobre 2021, est encore difficile pour lui. Mais c’est en grande partie grâce à elle que ce diplômé de la Sir George Williams University – l’un des établissements fondateurs de Concordia – a fait une promesse de don de 75 000 $ en vue de créer un fonds de dotation pour la bourse Joseph-et-Gabriella-Pataki, destinée à aider les étudiantes internationales inscrites en génie.
Joseph Pataki a également inclus un legs de 125 000 $ dans son testament pour assurer un soutien continu au fonds de dotation – héritage que lui et Gabriella laisseront ainsi à l’Université.
Même s’ils ne se sont pas rencontrés à la Sir George Williams University, où M. Pataki suit des cours du soir à la fin des années 1960, Gabriella et lui se fréquentent durant ses études. Et en 1971, lorsqu’il s’inscrit à temps plein pour obtenir un diplôme en génie mécanique, ils sont mariés et ont une fille, Erika.
Née Gabriella Muranyi en Hongrie, sa future femme émigre avec ses parents à la fin des années 1950, dans la foulée de la révolution hongroise. « Elle faisait partie de qui je suis et enrichissait ma vision », témoigne Joseph Pataki. Elle l’appuie en travaillant à temps plein à Bell Canada tandis que lui, qui a travaillé comme dessinateur à Canadair (aujourd’hui Bombardier Aéronautique) tout en étudiant à temps partiel, poursuit sa formation.
« Elle a joué un énorme rôle dans notre réussite », affirme-t-il, faisant allusion au récent 40e anniversaire de la société qu’il a cofondée, Quad Engineering.
C’est l’expérience des femmes de sa vie – sa femme, sa fille, et maintenant sa petite-fille – qui motive Joseph Pataki à soutenir les étudiantes en génie.
Le choix de M. Pataki d’axer sa démarche philanthropique spécifiquement sur les étudiants étrangers tient à ses racines de fils d’immigrants hongrois et à sa fierté de voir croître la réputation de Concordia à l’échelle internationale.
« Concordia a eu une très grande influence sur moi, explique-t-il. J’ai pu développer mon indépendance d’esprit et ma capacité à prendre des risques. Je suis fasciné de voir à quel point les facultés et les programmes d’études supérieures se sont développés au cours des 50 dernières années. »
Faits saillants
Avrum Miller (B.A. 1969, MBA 1986) et Louise Singer (B.A. 1977) ont fait une promesse de don de 1,5 million de dollars en vue d’établir un fonds de dotation pour des bourses d’études de premier, deuxième et troisième cycles dans toutes les facultés.
La succession de John D. Jackson a donné un total de 481 000 $ pour appuyer le Centre d’études en radiotélévision et en journalisme de Concordia (CERJ). M. Jackson, ancien directeur du Département de sociologie et d’anthropologie qui a cofondé le centre il y a plus de quatre décennies, est décédé en novembre 2021 à l’âge de 89 ans.
Une personne trois fois diplômée de Concordia et résidant aux États-Unis a fait une promesse de don anonyme de 300 000 $US à la Faculté des arts et des sciences.
Sandra L. Curtis (Ph. D. 1997), professeure émérite au Département de thérapies par les arts, a fait un don planifié de 245 000 $ au fonds de dotation visant à soutenir les étudiantes et étudiants des cycles supérieurs en musicothérapie.
Un don planifié de 122 000 $ permettra d’honorer la mémoire d’Elizabeth Merson Ostro (B.A. 1944), décédée en 2020 à l’âge de 98 ans, grâce à une bourse nominative destinée aux étudiantes et étudiants du Département d’arts plastiques.
Un don de 50 000 $ remis par la succession de Gerald J. Wareham (B. Comm. 1950) servira à soutenir les besoins prioritaires de Concordia.
Les Lawton, membre du Temple de la renommée des sports de Concordia et ancien entraîneur de l’équipe féminine de hockey des Stingers de Concordia, a fait un don planifié de 50 000 $ pour soutenir l’équipe féminine de hockey universitaire.
John De Vries (B.A. 1965) et sa femme ont fait un legs représentant 25 % de leur patrimoine pour financer des bourses destinées aux étudiantes et étudiants du Département de sociologie.
Martin E. Hill (B. Comm. 1970) a fait un legs important au Fonds de dotation des diplômés du Collège Loyola en remerciement de l’enseignement qu’il a reçu dans l’un des deux établissements fondateurs de Concordia.
Un membre du corps professoral à la retraite a fait un legs substantiel pour financer un fonds de dotation de bourses d’études à la Faculté des arts et des sciences.
Le Groupe Altus a fourni des licences d’utilisation d’une valeur de plus de 1,3 million de dollars à l’École de gestion John-Molson. Ce don permettra aux étudiantes et étudiants en finance immobilière d’accéder à ARGUS, le logiciel commercial de gestion d’actifs et de portefeuilles de la société.
L’artiste multidisciplinaire Pnina C. Gagnon a fait don de documents d’archives à la Bibliothèque de Concordia et aux Archives de l’Université, un don en nature d’une valeur de plus de 47 500 $.
Leila Sujir, professeure émérite au Département d’arts plastiques, a fait don de documents d’archives liés à ses recherches et à son travail à la Bibliothèque de Concordia et aux Archives de l’Université, un don en nature d’une valeur de 28 000 $.
Une œuvre d’art de la célèbre peintre québécoise Françoise Sullivan, membre retraitée du corps professoral, a été offerte au Département d’arts plastiques par Tony Patricio, membre du personnel, un don en nature d’une valeur de 25 000 $.