Doctorats honorifiques

L’honorable Chantal Petitclerc est née en 1969, à Saint-Marc-des-Carrières, au Québec. À l’âge de 13 ans, un accident la prive de l’usage de ses jambes. Elle découvre le sport et l’entraînement intensif à l’invitation de son professeur d’éducation physique à l’école secondaire, Gaston Jacques, qui la convainc d’essayer la natation pour accroître sa force musculaire et son endurance. Cette décision aura des répercussions importantes sur sa vie et, au bout du compte, l’amènera à découvrir l’athlétisme en fauteuil roulant. Ses réalisations et son leadership dans le domaine paveront la voie à une longue et très fructueuse carrière qui la mènera jusqu’aux Olympiques de Barcelone, en 1992, et enfin, aux Jeux de Beijing, en 2008.

La sénatrice Petitclerc a reçu de nombreux honneurs et distinctions pour ses réalisations dans le sport, notamment le titre de compagnon de l’Ordre du Canada, ainsi que celui de Personnalité de l’année du quotidien La Presse (2004). La sénatrice est en outre lauréate d’un prix de l’Académie internationale du sport Laureus (2005). Elle a été honorée par l’Académie du sport des États-Unis et le Comité paralympique international. La sénatrice Petitclerc a son étoile sur L’Allée des célébrités canadiennes, en plus d’avoir figuré à sept reprises sur la liste des femmes les plus influentes dans le domaine du sport.

Kim Thúy a quitté le Vietnam avec les boat people à l'âge de dix ans et s'est installée avec sa famille au Québec. Diplômée en traduction et en droit, l'auteure a travaillé comme couturière, interprète, avocate et propriétaire de restaurant.

Son premier livre, Ru, est traduit dans plus de vingt-cinq langues, Best-seller au Québec et en France, Ru a aussi remporté de nombreux prix littéraires, dont le prestigieux prix du Gouverneur général, le grand prix RTL-Lire du Salon du livre de Paris, le prix Premio Mondello per la Multiculturalità, le Prix du grand public du Salon du livre de Montréal et le Grand Prix littéraire Archambault. Ru a également été finaliste au Prix des cinq continents de la francophonie et au prestigieux prix Giller. L'édition anglaise a remporté le combat des livres Canada Reads et a été déclarée « le » livre à lire au Canada en 2015.

Le deuxième titre de l'auteure, coécrit avec Pascal Janovjak est intitulé À toi. Cette méditationcorrespondance esquisse le parcours de deux enfants de l'exil et du nomadisme, à travers des souvenirs et des anecdotes. Le troisième ouvrage de l'auteure, mãn, est finaliste au Prix des cinq continents de la francophonie et traduit en neuf langues.

Paru en 2016, le dernier livre de Kim Thúy raconte l'histoire de Vi, le « petit trésor » qui se retrouve malgré elle dans la grande Vie et ses tumultes, en quittant Saïgon pour Montréal, en visitant Suzhou et Boston, en grandissant aux côtés des héros ordinaires.

Robert Calderisi a étudié l’histoire au Collège Loyola et fut le premier Boursier Rhodes de l’Université Concordia. Après des études en sciences économiques aux Universités d’Oxford, de Sussex, et de Londres, il a démarré sa carrière professionnelle au Ministère des Finances à Ottawa.

À la suite, M. Calderisi a travaillé à l’Agence canadienne de développement international (l’ACDI), à l’Organisation de coordination et de développement économique (OCDE) à Paris, et pendant plus de vingt ans à la Banque mondiale à Washington, DC.  À la Banque, il fut  chef de division pour l’Indonésie et le Pacifique du Sud; chef de la Mission régionale de la Banque en Afrique de l’Ouest, basée en Côte d’Ivoire; et directeur des opérations pour l’Afrique centrale.

M. Calderisi est l’auteur de deux livres très cotés: L’Afrique peut-elle s’en sortir? (2006) et Mission sur terre: L’Église catholique et le développement mondial (2015).

En 1991, M. Calderisi et son conjoint Jean Daniel Rossi furent le premier couple de même sexe à être affecté à un poste à haut niveau à l’étranger par une agence des Nations Unies. À la suite du décès de Monsieur Rossi en décembre 2008, M. Calderisi publie le récit de leur vie commune de trente ans. 

Originaire des Pays-Bas, J. Sebastian van Berkom arrive au Canada en 1952 et obtient son diplôme de l’Université Concordia (Sir George Williams University) en 1969. Il entame sa carrière dans le domaine du placement en 1971, à la caisse de retraite de Bell Canada. M. van Berkom est président du conseil ainsi que président et chef de la direction des deux entreprises qu’il a fondées : Van Berkom et associés inc. (1991) et Van Berkom Golden Dragon limitée à Hong Kong (2012).

M. van Berkom exerce une philosophie d’investissement rigoureuse dans son travail et ses entreprises, où il s’assure que les processus d’affaires sont soigneusement mis en œuvre et dotés de ressources. Il a établi et financé la chaire fondée sur les titres à faible capitalisation boursière van Berkom, le concours d’études de cas van Berkom-JMSB axé sur les titres à petite capitalisation ainsi que le programme de gestion de placements van Berkom, tous trois à l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia. Ce dernier programme donne à des étudiants qualifiés l’occasion d’apprendre comment investir de véritables dollars dans les sociétés à faible capitalisation nord-américaines.

M. van Berkom est membre de la section montréalaise du CFA Institute et du Cercle finance et placement du Québec. Il est en outre membre fondateur du conseil d’administration de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques au Canada. Titulaire de nombreuses récompenses et distinctions, il a notamment reçu le prix du gestionnaire de portefeuilles de titres à faible capitalisation de l’année en 1997.

Kenneth W. Woods a consacré la majorité de ses énergies à de multiples sociétés d’investissement, groupes communautaires et organismes caritatifs. Il demeure très actif dans la sphère de l’investissement, les programmes d’arts destinés aux enfants et les fondations d’établissements hospitaliers. 

M. Woods est titulaire d’un B. Sc. de l’Université de la Colombie-Britannique. Il possède en outre un MBA, obtenu à l’Université Concordia et un diplôme en comptabilité de l’Université McGill. 

Son titre de CA en poche, il se joint à trois partenaires pour créer la firme qui deviendra TAL Investment Counsel. Durant vingt ans, il jouera un rôle clé dans l’établissement de TAL comme gestionnaire global d’actifs spécialisé dans la gestion de placements institutionnels, de fortunes privées et de fonds communs de placement.

C’est en 1998 que M. Woods amorce sa démarche en vue de redonner à la société. Sa première initiative d’envergure consiste à mettre sur pied le programme de gestion de portefeuilles Kenneth-Woods à l’Université Concordia, en souvenir de son mentor et professeur, Calvin Potter. Unique en son genre à l’époque, ce programme propose la gestion de vrais fonds. Il est assorti d’une combinaison de cours théoriques et de stages estivaux. Aujourd’hui, plus de 120 diplômés travaillant dans l’industrie des placements détiennent le titre de fellow Calvin Potter.

En 2001, M. Woods reçoit un Prix de distinction de l’École de gestion John-Molson pour sa contribution exceptionnelle à la communauté et au monde des affaires. Il obtient la désignation de fellow de l’ICA en 2006.

Véritable pionnière du milieu entrepreneurial québécois, Mme Lise Watier, ancienne animatrice à la télé, a bâti son projet d’affaires grâce à l’écoute qu’elle a des femmes d’ici. Son écoute s’est traduite par l’ouverture de l’Institut Lise Watier en 1968, un espace dédié à la beauté et à l’estime de soi, et du lancement de Lise Watier Cosmétiques en 1972.

En novembre 2009, Mme Watier lance la Fondation Lise Watier, qui a pour mission de promouvoir l’autonomie financière des femmes et des jeunes filles dans le besoin. 

Mme Watier a été l’une des premières femmes à s’affirmer en affaires et à connaître un succès international. Cumulant les honneurs, elle a été nommée membre de l’Ordre du Canada en 1991, puis récemment nommée officière de l’Ordre du Canada en décembre 2012. Elle a été promue au rang d’officière de l’Ordre national du Québec en 2000 et promue au rang grande officière de l’Ordre national du Québec en 2014.  Mme Watier a reçu un doctorat honoris causa de l’Université du Québec à Montréal en 2010 et un doctorat honoris causa de HEC Montréal en 2014.

Jahangir Mohammed est considéré comme un pionnier de l’Internet des objets (IdO). Il a fondé la société Jasper, dont il a été président et chef de la direction. Sous son impulsion, ce « commutateur de l’Internet des objets » est devenu une plateforme infonuagique mondiale employée par plus de 3 500 entreprises pour gérer des millions de produits et d’appareils connectés. M. Mohammed est aujourd’hui directeur général de l’unité d’affaires de l’IdO et de l’infonuagique au sein de la multinationale Cisco.

Sous son leadership, l’entreprise a permis à des milliers d’entrepreneurs, de fournisseurs de services et de partenaires de cet écosystème partout dans le monde de déployer des services IdO. Au cours de la dernière décennie, M. Mohammed a aidé des entreprises de divers secteurs à bâtir de nouvelles plateformes de services connectés et leur a ainsi permis d’offrir une expérience client innovante tout en débloquant de nouvelles sources de revenus récurrents. Avant de lancer Jasper en 2004, M. Mohammed a fondé Kineto et travaillé à Bell Labs.

M. Mohammed a reçu de nombreux prix et honneurs, dont celui d’être nommé « pionnier technologique » par le Forum économique mondial pour sa contribution à l’IdO. Il est titulaire d’une maîtrise en génie de l’Université Concordia et d’un baccalauréat en génie de l’Institut de technologie de Coimbatore, en Inde.

David A. Martin est le cofondateur, président et chef des technologies de la société Nureva.

Auparavant, il a cofondé SMART Technologies en 1987, une société qui a transformé l’utilisation des technologies dans les salles de classe du monde entier. Il est un innovateur reconnu dans le domaine des technologies et a obtenu de nombreux brevets pour ses inventions.

M. Martin a reçu de nombreuses récompenses et est reconnu pour sa contribution au monde de l’éducation, qui lui a valu de multiples distinctions. Il a notamment été élevé au rang d’officier de l’ordre de l’Empire britannique (OBE) en 2013. 

M. Martin est membre de la Society for Information Display (SID) et de l’Association of Computing Machinery (ACM). Il a coprésidé la conférence de l’ACM sur le thème « Computer Supported Cooperative Work » qui s’est tenue à Banff (en Alberta) en 2006.

M. Martin possède un baccalauréat ès sciences en mathématiques appliquées de l’Université Concordia et a reçu de nombreux prix soulignant son travail dans les technologies de collaboration. 

M. Martin est marié à Nancy Knowlton, sa partenaire en affaires et la cofondatrice de leurs entreprises.

Measha Brueggergosman a tenu plusieurs grands rôles sur la scène opératique internationale : notamment ceux de Giulietta et d’Antonia, dans Les contes d’Hoffmann; d’Elettra, dans Idomeneo; de Madame Lidoine, dans Dialogues des Carmélites; de Jenny, dans Mahagonny de Weill; d’Emilia Marty, dans Věc Makropulos, d’Hannah, dans Make No Noise de Miroslav Srnka; et de Sœur Rose, dans Dead Man Walking de Jake Heggie.

On a pu l’entendre en concert avec l’orchestre symphonique de Boston, l’orchestre philharmonique de New York, l’orchestre de Cleveland et l’orchestre symphonique du Nouveau Monde, ainsi que les orchestres symphoniques de San Francisco et de Londres, sous la direction de chefs d’orchestre de renom tels que Daniel Barenboim, Sir Andrew Davis, Gustavo Dudamel, Daniel Harding, David Robertson, Michael Tilson Thomas et Franz Welser-Möst.

Measha  a présenté des récitals novateurs au Carnegie Hall, au Kennedy Center de Washington, au Wigmore Hall de Londres, au Konzerthaus et au Musikverein de Vienne, au Teatro Real de Madrid, ainsi que dans le cadre des festivals de Schwarzenberg, d’Édimbourg, de Verbier et de Bergen, accompagnée de pianistes réputés tels que Justus Zeyen, Roger Vignoles, Julius Drake et Simon Lepper.

Son premier enregistrement pour Deutsche Grammophone, Surprise, présente des œuvres de Schoenberg, de Satie et de Bolcom. Son enregistrement des Wesendonk Lieder lui a valu une nomination pour un prix Grammy.

Measha milite pour l’éducation et l’inclusion de nouveaux auditoires. Titulaire de plusieurs doctorats honorifiques, elle est en outre ambassadrice auprès de divers organismes de bienfaisance internationaux.