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Santé et sécurité collaboratives et avant-gardistes sur le campus

Au Service de santé, sécurité et environnement (SSE), le bien-être de l’ensemble du corps professoral, du personnel et de la communauté étudiante est primordial. En 2023-2024, nous avons mis l’accent sur la formation à l’ergonomie des bureaux, l’expansion de l’équipe de la sécurité des installations et des chantiers, et bien plus.

L’utilisation par la communauté universitaire du module My Workplace Health and Safety dans UNITY a augmenté, nous permettant de signaler un nombre record de quasi-accidents et d’ainsi prévenir d’éventuelles blessures au travail.

En outre, l’approche proactive de l’Université en matière de sécurité des salles mécaniques des ascenseurs, qui s’est grandement améliorée ces dernières années, a été récompensée en octobre 2023 par un important prix de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Ergonomie au travail : « la prévention avant tout »

Pour le directeur du service, Pietro Gasparrini, l’ergonomie des bureaux est l’un des problèmes de sécurité au travail qui touche le plus grand nombre de membres du corps professoral et du personnel sur le campus. Depuis 2020, les demandes d’évaluation ergonomique ont augmenté de 21 %, en grande partie à cause du travail à distance et hybride. M. Gasparrini et son équipe ont donc mis au point un cours autonome en ligne sur l’ergonomie au bureau, ainsi que des séances en direct.

Cette formation est accessible dans le système de gestion de l’apprentissage intégré à UNITY. Y sont présentés les concepts de base et les pratiques exemplaires ainsi que des vidéos où des thérapeutes du sport de Concordia illustrent des étirements recommandés.

Les départements et services peuvent aussi organiser des séances de groupe de 45 minutes en personne. Les participants retournent ensuite à leur poste de travail et effectuent les réglages possibles à leur mobilier et à leur matériel. La personne responsable du cours en fait ensuite une vérification rapide et formule des recommandations au besoin.

« Ces séances ciblent la prévention et sont accessibles à tout le monde, en tout temps », souligne M. Gasparrini, ajoutant que la formation a suscité des commentaires très favorables des participants.

Signalement en ligne des blessures et des quasi-accidents

Le service a lancé une campagne visant à promouvoir le module My Workplace Health and Safety dans UNITY, et plus particulièrement le mécanisme de signalement en ligne des blessures et des quasi-accidents.

En 2023, les utilisateurs ont signalé 91 quasi-accidents à l’équipe, un nombre record depuis le début du suivi en 2015.

« Cet outil nous permet de cerner et de traiter proactivement les risques et de cultiver le souci de la sécurité, une responsabilité partagée, explique M. Gasparrini. En signalant les quasi-accidents, le personnel contribue à l’amélioration continue de la santé et de la sécurité, rendant nos campus plus sûrs pour tout le monde. »

« Selon la théorie, pour chaque accident de travail, il y en a 600 qui sont évités de justesse », fait remarquer M. Gasparrini, d’où l’importance de rendre le signalement accessible et efficace pour tout le monde.

Procédures de gestion sûre des matériaux de construction dangereux

L’équipe de la sécurité des installations et des chantiers de SSE supervise un ensemble de programmes de sécurité, notamment le contrôle des sources d’énergie dangereuses et la gestion des matériaux de construction dangereux, le travail en hauteur et l’accès aux toits, les activités en espace clos, les travaux d’électricité, l’utilisation de la machinerie et la sécurité des chantiers.

M. Gasparrini se dit fier des réalisations de l’équipe, notamment sur le programme de gestion des matières dangereuses.

En 2023-2024, l’équipe a élaboré des procédures de travail sécuritaires pour aider les collègues d’autres secteurs de services – en gestion immobilière, par exemple – dans leurs tâches où il y a présence de matériaux de construction dangereux.

« Cette équipe interne a permis de relever le niveau de notre service à la communauté universitaire », indique M. Gasparrini. Il souligne que cette approche est bien plus efficace et moins coûteuse que de devoir engager une expertise externe lorsque le besoin se présente.

Grand Prix de l’innovation de la CNESST

Au cours des deux dernières années, le Service de santé, sécurité et environnement et le Service de gestion immobilière ont collaboré à un projet visant à améliorer la sécurité des salles mécaniques des ascenseurs.

Ces salles sont des lieux de travail à haut risque, et comme le campus en compte 42, s’assurer qu’elles répondent toutes aux normes de sécurité actuelles exige un effort considérable. Le projet se poursuit, mais M. Gasparrini note les progrès importants réalisés par l’équipe, des travaux qui ont également attiré l’attention de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail du Québec.

On place ordinairement des barrières fixes sur la machinerie pour empêcher que le personnel y touche accidentellement et se blesse. Or, vu le poids considérable de ces barrières, elles sont difficiles à manipuler, et il arrive que le personnel ne les remette pas correctement en place après une tâche d’entretien ou les retire carrément.

Pour éliminer ces risques, l’équipe de projet a installé plusieurs portes d’accès, charnières, glissières et poignées de sécurité, ainsi qu’un mécanisme de verrouillage simple et rapide. Le résultat est un système léger, facile à enlever et à replacer.

« On a installé le tout à des endroits stratégiques sur le plan opérationnel. On limite l’accès aux zones dangereuses, et les nouveaux dispositifs de protection demandent moins d’efforts aux techniciens d’ascenseur », explique M. Gasparrini. Il précise également que c’est son équipe qui a établi de son propre chef des objectifs annuels et des plans d’action pour le projet, plutôt que d’attendre l’action de la CNESST.

« C’est cette approche que nous avons mise en relief dans notre candidature pour le prix. »

Au-delà de ces projets spéciaux, le service a contribué cette année par ses activités quotidiennes – notamment ses programmes de sécurité et de formation et ses procédures d’élimination des déchets – à faire de Concordia un milieu de travail, de recherche et d’étude plus sûr, sain et respectueux de l’environnement.

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